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La Poste : une pétition lancée pour sauver le timbre rouge

Le timbre rouge, vendu 1,43 euro, servait à acheminer les lettres prioritaires Le timbre rouge, vendu 1,43 euro, sert à acheminer les lettres prioritaires. [JEAN-PIERRE MULLER / AFP]

Après la décision de La Poste de supprimer le fameux timbre rouge dès 2023, qui servait aux envois urgents, le syndicat Sud PTT a lancé une pétition pour le sauver et préserver les emplois qui en découlent.

«On se bouge pour le Timbre Rouge !» C’est le nom donné à la pétition lancée par Sud PTT, fédération des activités postales, après la décision de La Poste, annoncée en juillet dernier, de supprimer le timbre rouge dès janvier 2023, comme le rapporte franceinfo.

Ce timbre, destiné aux «lettres prioritaires», vendu 1,43 euro, permettait la distribution du courrier le lendemain de l’envoi (J+1). Cependant, avec l’essor du numérique, les usagers privilégient désormais les envois par mails pour leurs informations urgentes, plutôt que par lettre prioritaire.

Selon La Poste, le volume de ces lettres a été divisé par 14 depuis 2008, et représente aujourd'hui environ 300 millions d'envois par an. La Poste a également fait valoir l’important bilan carbone de l’envoi de ces lettres prioritaires.

«Pour l'avenir du service public postal, nous demandons le gel de la Nouvelle Gamme Courrier», indique de son côté Sud PTT dans la pétition, qui a déjà récolté une centaine de signatures. 

En effet, avec la suppression du courrier distribué à J+1 dès janvier, La Poste souhaite mettre en place les «lettres turquoise», qui sera distribuée à J+2. Par ailleurs, les lettres vertes, les plus utilisées, mettront un peu plus de temps à être acheminées à destination, et selon livrées à J+3 au lieu de J+2.

«Cette mesure si elle était appliquée porterait un coup fatal au service public postal tel que nous le connaissons, avec des conséquences sur la présence postale au quotidien, sur le lien social avec la population, sur la qualité du service public postal, sur l'emploi à l'échelle nationale», estime la Fédération Sud PTT dans sa pétition, adressée à la Première ministre Élisabeth Borne ainsi qu’à Philippe Wahl, PDG du groupe La Poste. La fédération craint des suppressions d’emplois en raison de cette réorganisation.

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