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Grippe aviaire : deuxième cas de contamination humaine quelques jours après le décès d'un enfant de 11 ans au Cambodge

Au cours des deux dernières décennies, il y a eu 868 cas confirmés de H5N1 chez l'homme avec 457 décès, dont un seul l'an dernier, selon les données de l'OMS. [TANG CHHIN SOTHY / AFP]

Un deuxième cas de contamination humaine à la grippe aviaire a été enregistré au Cambodge, ont annoncé vendredi les autorités sanitaires du pays, en précisant qu'il s'agissait du père d'une fillette de onze ans décédée mercredi.

Ces deux cas sont les premiers recensés chez l'être humain au Cambodge depuis 2014. Une petite fille de 11 ans est morte après avoir contracté la grippe aviaire, ont annoncé les autorités sanitaires cambodgiennes mercredi. Quelques jours plus tard, son père a également contracté la maladie.

La fillette, originaire d'un village reculé de la province de Prey Veng (Sud-Est), était tombée malade le 16 février avec des symptômes de fièvre, de toux et de gorge sèche. Elle est morte moins d'une semaine plus tard dans un hôpital pour enfants de la capitale Phnom Penh.

Douze personnes, qui avaient eu un contact avec la fillette, ont été testées jeudi et un résultat est revenu «positif pour le H5N1», a indiqué le ministère de la Santé. «Il s'agit de (son) père»: âgé de 49 ans, il ne présente aucun symptôme, a précisé le ministère.

38 morts en 20 ans

Le Cambodge a lancé des recherches pour détecter «la source des infections». Des oiseaux sauvages morts ont été retrouvés près d'un lac avoisinant le village où habite la famille touchée.

Au Cambodge, 58 cas ont été détectés ces vingt dernières années, pour 38 morts. Ces nouveaux cas surviennent alors que depuis la fin 2021 l'Europe est aux prises avec sa pire épizootie de grippe aviaire, un virus qui circule également sur le continent américain. Le virus peut se transmettre chez les humains le plus souvent par contact direct avec des volailles d'élevage contaminées.

Début février, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à la vigilance après des cas détectés chez des mammifères, comme des renards, loutres et lions de mer. L'agence onusienne s'est néanmoins voulue rassurante, évaluant «le risque pour l'homme comme faible».

Au cours des deux dernières décennies, il y a eu 868 cas confirmés de H5N1 chez l'homme avec 457 décès, dont un seul l'an dernier, selon les données de l'OMS.

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