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Charente-Maritime : un maire agressé par des gens du voyage en tentant d'empêcher leur installation sur le stade municipal

Jean-Luc Algay, maire de L’Houmeau, une commune voisine de La Rochelle (Charente-Maritime), a été «sauvagement et brutalement» agressé ce samedi 19 août par des gens du voyage après les avoir empêché de s’installer sur le stade municipal.

Les faits se sont déroulés en début d’après-midi. Samedi 19 août, le maire PR (Parti Radical) de L’Houmeau, une commune voisine de La Rochelle, Jean-Luc Algay, a été violemment pris à partie par des gens du voyage alors qu’il empêchait ces derniers de s’installer sur un stade municipal.

En effet, aux alentours de 13h, une vingtaine de véhicules voulaient pénétrer sur le terrain. C’est alors qu’une adjointe du maire s’est opposée à cette «invasion» et a empêché l’installation de ces caravanes Si deux véhicules ont réussi à passer, l’élue s’est placée devant les voitures restantes. «Je leur ai dit que je ne bougerai pas. Ils m’ont répondu, notamment des femmes et des enfants, qu’ils allaient m’écraser», a-t-elle dit.

Quelques minutes après, le maire Jean-Luc Algay s’est rendu sur place afin de rejoindre cette adjointe et d’empêcher, à son tour, l’installation des gens du voyage sur le stade. Il a été rapidement agressé par un homme. «Il m’a ceinturé d’abord au niveau du visage, puis au thorax. Je sentais des coups pleuvoir. Je n’arrivais pas à reprendre mon souffle. Ils étaient deux ou trois à filmer mon agression», a raconté le maire de L’Houmeau à nos confrères de Sud-Ouest.

Blessé, l’édile a été transporté à l’hôpital de La Rochelle par les pompiers. Il a reçu dix jours d’interruption de travail (ITT) et s’en est tiré avec une côte légèrement fêlée. Jean-Luc Algay a également porté plainte auprès de la gendarmerie.

«Je fais juste mon travail d’essayer de protéger les équipements. Etre agressé aussi sauvagement et brutalement, j’ai du mal à accepter. C’est dur», a-t-il déploré auprès de France 3.

Sur X (anciennement Twitter), le président du Parti Radical, Laurent Hénard, et la vice-présidente du Sénat, Nathalie Delattre, ont condamné fermement la violente agression tout en assurant «leur soutien dans cette épreuve» au maire agressé.

En 2022, une situation similaire s’est produite dans la même ville, «mais ce n’en était pas venu aux mains» a précisé le maire.

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