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Education : Elisabeth Borne et Gabriel Attal se rendent en Ille-et-Villaine pour la rentrée scolaire

Elisabeth Borne a annoncé son intention de présenter un plan de lutte contre le harcèlement scolaire d'ici la fin du mois. [BENOIT TESSIER/Reuters ]

Ce lundi 4 septembre, les élèves d'une école de Saint-Germain-sur-Ille (Ille-et-Villaine) feront leur rentrée scolaire en compagnie de la Première ministre, Elisabeth Borne, du ministre de l'Éducation, Gabriel Attal, et de la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, Fadila Khattabi.

La Bretagne sous le feu des projecteurs pour cette rentrée des classes. Ce n’est pas tous les jours que la Première ministre Elisabeth Borne, accompagnée de Gabriel Attal, ministre de l’Education et Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des personnes handicapées, font le déplacement dans une école de Saint-Germain-sur-Ille, au nord de Rennes. Ils se rendront également dans la journée au lycée Simone-Veil de Liffré (Ille-et-Villaine).

«Je l’ai appris aux équipes ce matin», confirme Eric-Alain Doucet, le proviseur du lycée Simone Veil accueillant 1.170 élèves, au journal Ouest-France. Bien qu'il ne connaisse pas la raison pour laquelle son établissement se retrouve soudainement sous les projecteurs, il s'est réjouit de cette opportunité. «On est tous très contents, honorés même d’avoir les plus hautes autorités de l’État», à indiqué ce dernier auprès du quotidien régional.

Pour cette rentrée scolaire, Elisabeth Borne continue de montrer son engagement pour l’éducation grâce au pacte enseignant qui permet de revaloriser le métier de professeur. Parmi ces mesures, la promesse d'une revalorisation salariale, avec «plus aucun professeur en dessous de 2.000 euros en début de carrière», selon une récente interview donnée par la Première ministre.

Elisabeth Borne veut Lutter contre le harcèlement scolaire

La Première ministre, Elisabeth Borne, a déclaré ce dimanche sur RTL que le harcèlement scolaire était un «fléau» touchant de nombreux jeunes. Elle a annoncé son intention de présenter un plan de lutte contre ce problème d'ici la fin du mois.

Elle a souligné la nécessité de mobiliser tous les acteurs, notamment les élèves, les parents, la communauté éducative, les forces de l'ordre, la justice et les plate-formes en ligne, pour lutter contre le harcèlement scolaire.

Elisabeth Borne a également mis en garde contre les conséquences graves de ce phénomène, y compris le risque de suicide pour les victimes, avant d'insister sur le fait qu'aucun acte de harcèlement ne devrait être toléré.

Dès la rentrée, le déploiement du dispositif pHARe pour détecter les cas de harcèlement à l'école et un récent décret permettant de transférer les élèves harceleurs dans d'autres établissements ont pour objectif de protéger les victimes, évitant d'imposer un changement d'école à ces dernières. 

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