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Planification écologique : Emmanuel Macron présentera son projet le 25 septembre, les oppositions déjà déçues

Emmanuel Macron doit présenter officiellement son projet de planification écologique le 25 septembre prochain L’objectif de ce plan est la diminution de 55% des émissions de gaz à effet de serre de la France d’ici à 2030 par rapport à 1990. [CAROLINE BLUMBERG/Pool via REUTERS]

La Première ministre a présenté ce lundi 18 septembre aux différents partis politiques les grandes lignes de la planification écologique voulue par Emmanuel Macron. Ce dernier dévoilera son projet à tous le 25 septembre prochain, à l’issue des différents échanges avec les forces politiques.

Il reste quelques jours au gouvernement pour finaliser son plan. Ce lundi, la Première ministre Elisabeth Borne a reçu les différents partis politiques à Matignon pour leur présenter les grandes lignes de la planification écologique. 

L’objectif de ce plan est la diminution de 55% des émissions de gaz à effet de serre de la France d’ici à 2030 par rapport à 1990. Si les principaux points de ce plan ont été dévoilés en juillet dernier, Emmanuel Macron doit présenter en détail les différents arbitrages du gouvernement le 25 septembre prochain, selon l’Élysée. 

Il est notamment question de l'augmentation de la part de voitures électriques en circulation, avec pour objectif que 66% des voitures neuves vendues d'ici à 2030 soient électriques, contre 15% aujourd'hui. Le gouvernement souhaite également miser sur la rénovation énergétique des bâtiments, ou encore sur l'augmentation du recours aux énergies renouvelables, comme le solaire ou l'éolien. 

Les «grands équilibres» de cette stratégie sont donc connus, mais le plan gouvernemental n'est «pas du tout finalisé», a assuré l'entourage du chef de l'État à l’AFP. L’objectif était aussi de donner la possibilité aux différents partis politiques d’émettre des suggestions, ce pourquoi ils ont été reçus ce lundi par Elisabeth Borne. 

Les oppositions plutôt critiques

Étaient présents notamment Eric Ciotti (LR), Hervé Marseille (UDI), et Laurent Hénart (Parti radical), Mathilde Androuët (RN), Fabien Roussel (PC) ou encore Olivier Faure (PS). La France insoumise a quant à elle boycotté la réunion, jugeant qu’il s’agissait simplement d’une «opération de communication», selon les mots de Manuel Bompard, le coordinateur de LFI sur X (ex-Twitter).

«Nous refusons ces huis clos qui contournent le débat parlementaire», a-t-il dénoncé. Une attitude jugée «incohérente et irresponsable» par Elisabeth Borne. 

Les autres partis de gauche se sont quant à eux d’ores et déjà montrés déçus par le plan du gouvernement. «Le compte n'y est pas» d'après les documents reçus en amont du rendez-vous, a estimé le patron du Parti socialiste Olivier Faure, qui «craint (une) planification du vide». Fabien Roussel, le chef de file des communistes, est quant à lui venu «sans illusion» à la réunion de la Première ministre, avec l’objectif de «faire baisser la facture» de gaz et d’électricité

À droite, Éric Ciotti a «demandé que la transition écologique repose sur l’innovation et jamais sur la contrainte et la culpabilisation», et demandé «une sortie immédiate du marché européen de l’énergie», et a prôné la construction de 35 EPR (Réacteur pressurisé européen) d’ici à 2050, souhaitant miser sur l’énergie nucléaire. De son côté, Mathilde Androuët du Rassemblement national a estimé que cette réunion était une «occasion ratée» pour le gouvernement. 

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