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«Vols à la portière» : attention à ce fléau qui se multiplie près de l’aéroport de Roissy

Les touristes sont les principales cibles des voleurs et cela commence dès leurs premiers instants sur le sol français. [JOEL SAGET / AFP]

À quelques mois des Jeux Olympiques, un nouveau fléau gagne du terrain, «les vols à la portière». Des braquages qui se déroulent sur l’autoroute A1, qui relie Paris aux aéroports de Roissy et du Bourget.

Les touristes sont les principales cibles des voleurs et cela commence dès leurs premiers instants sur le sol français. L’autoroute A1 est le principal axe entre la capitale et les aéroports du Bourget, mais surtout de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Celle-ci voit donc défiler quotidiennement des milliers de touristes, notamment les plus riches. Comme le montrait un reportage diffusé ce samedi 11 novembre sur France 2, cet itinéraire de 25 kilomètres est le théâtre d’un nombre de «vols à la portière» en grande hausse. Mais comment les braqueurs s’y prennent-ils ?

«Aucun véhicule n’est attaqué par hasard»

Les «vols à la portière» ont un principe simple : s’en prendre aux touristes pour les dévaliser sur l’autoroute. Pour cela, les voleurs circulent en deux-roues et ciblent principalement des taxis en provenance des aéroports. Lorsqu’ils ont repéré leur cible, ils cassent les vitres du véhicule et saisissent les sacs et objets de valeurs à bord.

Renaud Mazoyer, secrétaire zonal adjoint du syndicat Paris Alliance Police Nationale a notamment précisé «qu’aucun véhicule n’est attaqué par hasard», comme le rapporte Femme Actuelle. En effet, le repérage se fait en amont sur des touristes souvent bien connus qui viennent régulièrement à Paris. Les malfaiteurs se renseignent sur leur trajet et savent ainsi où et quand ils doivent agir.

Bien qu’il fasse de plus en plus parler, ce type de vols n’est pas nouveau. Les malfaiteurs agissent depuis une quinzaine d’années. Ils agissaient autrefois à pied, avant de s’enfuir en scooters.

L’inquiétude à l’approche des Jeux Olympiques

Si ces vols ne sont pas nouveaux, ils semblent tout de même s’intensifier et inquiètent quant aux prochains Jeux Olympiques. En effet, la dernière victime de ces «vols à la portière» est le chef de la délégation olympique de Mongolie, Battushing Batbold.

Son agression remonte au 11 octobre 2023, lorsqu’il était en route pour son hôtel parisien avec son épouse. Les faits se sont précisément produits sous le tunnel de Landy, dans la plaine Saint-Denis, lieu particulièrement redouté des chauffeurs de taxis.

Les bouchons qui s’y produisent fréquemment sont une occasion parfaite pour les braqueurs qui ont le temps d’agir. Le couple qui se rendait à Paris pour assister à un comité de sécurité de préparation des JO, s’est ainsi fait dérober un sac contenant des bijoux, d’une valeur estimée à près de 570.000 euros.

Les inquiétudes se tournent donc vers les athlètes et autres personnes impliquées dans les Jeux Olympiques et leur organisation. Une situation qui sera suivie de près par les autorités.

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