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Colère des agriculteurs : «On peut craindre un embrasement», affirme Eric Zemmour

«On peut craindre un embrasement», a affirmé ce jeudi sur CNEWS Eric Zemmour, président de Reconquête, au sujet de la colère qui anime le monde paysan.

«Il y a une révolte et elle est légitime». Tel est le constat relayé par Éric Zemmour sur le plateau de CNEWS, évoquant le mouvement des agriculteurs en colère. Et, selon le président du parti d’extrême droite Reconquête, un embrasement est à craindre car «quand les agriculteurs se révoltent, c’est que l’heure est grave», a-t-il souligné.

Pour étayer son propos, Éric Zemmour a fait appel à l’Histoire. Il a ainsi énuméré la contre-Révolution paysanne pendant la période de la Terreur en 1793 dans l’Hexagone ainsi que «les paysans en URSS qui se sont révoltés contre Staline», avant que ce dernier ne les massacre dans les années 1930.

Une profession «au cœur de toutes les crises»

Aujourd’hui, les agriculteurs se rebellent contre la politique européenne actuelle. Depuis plusieurs jours déjà, les paysans, menés par les différents syndicats agricoles, réalisent des actions dans la France entière pour revendiquer une amélioration de leurs conditions de travail.

La profession d’agriculteur se trouve aujourd’hui «au cœur de toutes les crises», a ensuite analysé l’ancien candidat à la présidentielle de 2022, évoquant les déserts médicaux, les contrôles routiers, la violence de «bandes», ainsi que la «tyrannie de la Commission européenne» et la «paperasserie bureaucratique».

Après la Seconde guerre mondiale, conformément aux instructions qui leur avaient été formulées, les agriculteurs Français ont produit «en masse», a-t-il rappelé.

Mais la situation a évolué et le cahier des charges a changé. «On leur dit "Ah c’est fini, il ne faut plus produire vous êtes des catastrophes, vous polluez trop"», a fustigé Eric Zemmour.

Résultat : hormis le vin, les céréales et les produits laitiers, «tous nos autres produits sont déficitaires et nous devons importer» a-t-il enfin regretté, attribuant cette responsabilité à la Politique agricole commune (PAC).

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