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Colère des agriculteurs : «La France est en train de détruire la compétitivité de ceux qui travaillent sur son sol», affirme François-Xavier Bellamy

Invité de CNEWS ce lundi, le député européen LR, François-Xavier Bellamy a réagi à la colère des agriculteurs en pointant du doigt le gouvernement. «La France est en train de détruire la compétitivité de ceux qui travaillent sur son sol», a-t-il déclaré.

François-Xavier Bellamy, député européen LR, s’est exprimé sur la colère des agriculteurs et sur la responsabilité du gouvernement lors de la Grande Interview de CNEWS et Europe 1.

Alors que la France est en train de subir la gronde des agriculteurs depuis plusieurs jours, François-Xavier Bellamy a estimé qu’il s’agissait «d’un problème européen». «Il y a beaucoup de pays européens qui sont favorables au libre-échange car ce sont des pays structurellement exportateurs et ils ont beaucoup à y gagner», a-t-il expliqué.

Le député européen a également souligné qu’il était «hostile» au libre-échange et que «Les Républicains ont toujours tenu la même ligne».

Selon lui, le problème vient également du gouvernement : «La France est en train de détruire la compétitivité de ceux qui travaillent sur son sol».

«Les agriculteurs français n’ont pas peur de la concurrence»

Pour François-Xavier Bellamy, «des règles que ne subissent pas leurs voisins en Europe» ont été imposées aux agriculteurs français.

Le député européen LR a notamment cité l’exemple des producteurs de betterave en France : «Quand vous leur dites qu’ils ne vont pas pouvoir utiliser des néonicotinoïdes, même enrobés pour protéger les abeilles, alors que la betterave ne fait pas de fleur et que les abeilles ne la butine pas, mais que simultanément, en Belgique ou en Allemagne, vous pouvez utiliser le même produit, vous ne sauvez pas la nature, vous détruisez juste votre économie».

«Les agriculteurs français n’ont pas peur de la concurrence ou de la compétition car ils produisent l’agriculture la plus excellente au monde. Simplement, on ne peut pas leur imposer de faire face à cette concurrence en leur rendant la vie impossible», a finalement conclu François-Xavier Bellamy.

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