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Gabriel Attal s'est dit «prêt à un débat» sur l'agriculture avec Marine Le Pen

Le Premier ministre Gabriel Attal lors d'une visite de ferme à Janvilliers (Marne). [© FRANCOIS NASCIMBENI / AFP]

Dans un article publié par Le Figaro, le Premier ministre fait part de son envie d’un débat avec Marine Le Pen sur l’agriculture, tout en réfutant que le Salon de l’agriculture, qui s’ouvre samedi 24 février, ne soit «l’otage de joutes politiques».

Une soixantième édition du Salon de l’agriculture sous haute tension. Quelques semaines après avoir désamorcé la colère des agriculteurs, le Premier ministre Gabriel Attal prévoit de se rendre au salon situé porte de Versailles, comme nombre de politiques de premier plan.

Le locataire de Matignon doit présenter, mercredi, de nouvelles mesures face à la crise agricole. Dans un article paru mardi soir dans Le Figaro, Gabriel Attal promet un texte «de pleine reconquête de notre souveraineté et de notre avenir agricoles».

main d’oeuvre étrangère comme solution

Une évolution de la loi Egalim est prévue d’ici la fin de l’été et toutes les filières du secteur agricole seront placées comme «métiers en tension».

La main d’oeuvre étrangère pourrait être une des solutions selon le monde agricole, un sujet sur lequel le Premier ministre a critiqué le silence du Rassemblement national.

«Etonnamment, je n’ai pas entendu le RN relayer cette revendication très attendue par les agriculteurs lors de tous nos échanges», a déclaré le chef du gouvernement au Figaro.

élections européennes et salon de l'Agriculture

«Aucune autre majorité n’aura fait autant en si peu de temps pour l’agriculture», s’est targué Gabriel Attal, avant le Salon de l’agriculture, qu’il souhaite pacifique malgré les appels aux perturbations de la part de syndicaux agricoles.

A l’aune des élections européennes, le Premier ministre s’est dit ouvert à un débat avec Marine Le Pen, qui n’était pas «présente dans l’hémicycle quand la loi Egalim a été votée».

«Si le RN veut transformer les champs en un terrain politique, alors je suis prêt à un débat sur l'agriculture avec Marine Le Pen. On ne l’entend pas beaucoup, sûrement parce qu'elle n'est pas à l'aise avec le bilan de son parti au Parlement européen. C’est trop facile de ne rien dire !»

La finaliste des deux dernières élections présidentielles a contre-attaqué rapidement. «Le Premier ministre cherche à brûler les étapes mais en pleine campagne européenne l’arme anti-Bardella devrait surtout accepter le débat que lui a proposé notre tête de liste et président du Rassemblement National», a-t-elle écrit sur X.

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