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Sécurité aux aéroports : ce changement qui va permettre de gagner du temps

La ville de Rome a déjà généralisé ce système à l’ensemble des terminaux de l’aéroport Leonardo-da-Vinci. [BORIS HORVAT / AFP]

Un nouvel appareil installé aux contrôles de sûreté est en train d'être testé dans les aéroports de Paris-Orly et Charles-de-Gaulle. Il s’agit d’un scanner 3D, qui permettrait de faire gagner jusqu’à 30% de temps aux usagers.

Plus besoin de vider son bagage cabine ou son sac à main lors du passage devant les personnels en charge de la sécurité des aéroports. Un scanner 3D est expérimenté par le groupe Aéroports de Paris à Paris-Orly et Paris-CDG. Une nouveauté qui devrait permettre de gagner du temps.

Déjà testés dans plusieurs aéroports européens, dont celui de Rome (Italie), des scanners délivrant une image du contenu des bagages cabine, en haute définition et en 3D, sont en train de faire leur apparition à Paris.

La technologie de la tomodensitrométrie

Ces nouveaux scanners sont dotés d’une technologie en particulier : la tomodensitométrie, développée par Smiths Detection.

Selon le fabricant, il s’agit ainsi d’appareils qui produisent «des images 3D volumétriques haute résolution et fournissent une détection automatique des explosifs». Cette technologie permet donc aux usagers de ne plus avoir besoin de retirer leurs appareils électroniques et leurs différents flacons de liquide de leurs valises.

En effet, depuis les attentats déjoués en Grande-Bretagne en 2006, les liquides en flacons d’une contenance supérieure à 100 ml sont interdits en cabine car les scanners actuels des aéroports ne sont pas capables de faire la différence entre un explosif liquide et un liquide lambda.

Un gain de temps de 30%

Ces nouveaux scanners semblent être une vraie révolution. La ville de Rome, notamment, a déjà généralisé ce système à l’ensemble des terminaux de l’aéroport Leonardo-da-Vinci et les autorités italiennes ont ainsi abandonné la règle des contenants limités à 100 ml. Le dispositif est également utilisé dans les aéroports de Tesside, en Grande-Bretagne, et de Schiphol, aux Pays-Bas.

En France, le groupe Aéroports de Paris (ADP) a à son tour commencé à tester cette précieuse technologie à Orly. Convaincu, le groupe souhaite désormais étendre l’installation de ces scanners à d’autres terminaux.

Selon ADP, ils permettent de faire gagner jusqu’à 30% de temps aux voyageurs qui passent par les terminaux concernés.

Le déploiement de ces scanners 3D devrait se faire dans quatre terminaux de l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle. Dans chacun de ces terminaux, deux lignes de contrôle de sûreté des bagages cabine en seront donc équipées.

À l’heure actuelle, il n’est néanmoins pas question d’abandonner l’interdiction des contenants de plus de 100 ml.

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