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Mobilisation nationale dans la fonction publique : pourquoi 5,7 millions d’agents sont-ils appelés à manifester ce mardi ?

L'intersyndicale réclame notamment la revalorisation du point d'indice de façon à «répondre aux conséquences de l'inflation pour l'ensemble des agents publics». [Christophe SIMON / AFP]

Dénonçant le «manque d'attractivité» de leur secteur, les salariés de la fonction publique se mobilisent au niveau national ce mardi. Ils réclament notamment la revalorisation de leurs salaires.

Les salariés de la fonction publique ont décidé de se faire entendre. Ce mardi 19 mars, les syndicats de fonctionnaires, réunis en intersyndicale, ont appelé les 5,7 millions d'agents publics à se mobiliser pour exiger l'ouverture immédiate de négociations avec le gouvernement, notamment concernant leur rémunération.

Lundi, sur RTL, la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, a affirmé qu'aujourd'hui certains agents «ont du mal à boucler les fins de mois». Selon elle, «il y a 10%, 500.000 fonctionnaires, qui gagnent moins de 1.508 euros nets par mois. Ils sont directement frappés par l’inflation, il faut qu’ils puissent vivre de leur travail».

Dans un communiqué, l'organisation syndicale dénonce également des conditions de travail «mises à mal par le manque d'effectifs» et «le manque d'attractivité de la fonction publique» qui «met en péril les services publics».

L'intersyndicale, qui précise que la mobilisation pourra prendre «la forme d'une grève» localement, réclame la revalorisation du point d'indice de façon à «répondre aux conséquences de l'inflation pour l'ensemble des agents publics», mais aussi l'ajout de points d'indice favorables «aux rémunération les plus basses». Elle demande en outre que les contractuels puissent bénéficier de ces différentes mesures.

Directement visé, le gouvernement défend de son côté les augmentations générales déjà accordées en 2022 et en 2023, dans un contexte budgétaire qui s’est tendu ces derniers mois. Mais les syndicats ont été clairs : ils refusent que 2024 soit une «année blanche» sur le plan des rémunérations. 

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