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Menaces d'attentat dans les lycées et collèges : un mineur interpellé à Malakoff

L'individu a été interpellé dans la matinée. [DENIS CHARLET / AFP]

Un mineur a été interpellé ce jeudi, soupçonné d'avoir envoyé des menaces sur les espaces numériques de travail (ENT) d'établissements scolaires, indique le parquet de Paris à CNEWS.

L'individu n'a pas encore été entendu par les enquêteurs. Un mineur a été interpellé et placé en garde à vue ce jeudi 28 mars à Malakoff (Hauts-de-Seine), dans le cadre d'enquêtes ouvertes concernant les menaces envoyées sur les espaces numériques de travail (ENT), visant des établissements scolaires. 

Il n'a pas encore été auditionné, a indiqué le parquet de Paris à CNEWS, ajoutant que les «investigations sont couvertes par le secret de l'enquête» et que la minorité du suspect «renforce la protection dont il bénéficie». 

Trois enquêtes ouvertes 

Depuis ce mercredi 27 mars, trois enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Paris, sur les cyberattaques au sein des ENT survenues sur l’ensemble du territoire national. 

La première concerne les messages envoyés sur les ENT des lycées franciliens dans la nuit du 20 au 21 mars 2024, et a été confiée à la Brigade de lutte contre la cybercriminalité de la direction parisienne de la police judiciaire (BL2C). 

La seconde concerne les menaces envoyées selon le même procédé, cette fois-ci à destination de collèges d'Ile-de-France, dans la nuit du 26 au 27 mars. Elle a aussi été confiée à la Brigade de lutte contre la cybercriminalité de la direction parisienne de la police judiciaire. 

Enfin, la troisième intervient pour centraliser les autres enquêtes ouvertes par les parquets régionaux, a précisé le parquet de Paris à CNEWS. 

Des peines lourdes 

Toujours selon le parquet de Paris à CNEWS, les infractions relevées ayant conduit à l'ouverture de ces enquêtes sont passibles de lourdes peines. Les menaces de mort à l’encontre d’un chargé de mission de service public sont passibles de 5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. La provocation à un acte de terrorisme est quant à elle punie de 7 ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende. 

L'Apologie du terrorisme au moyen d’un service de communication au public en ligne est également puni de 7 ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende, rappelle le parquet de Paris. 

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