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SNCF : les cheminots d'Ile-de-France appellent à la grève le 21 mai, dans le cadre des négociations pour les JO

Des perturbations sur le RER et les Transiliens sont à prévoir le 21 mai, sans que l'on puisse pour l'heure en mesurer l'ampleur. [JACQUES DEMARTHON / AFP]

Estimant que leur rôle sera crucial pour le bon déroulement des JO de Paris, les cheminots de la SNCF ont l'intention de faire entendre leurs revendications le 21 mai. Un appel à la grève a été lancé en Ile-de-France par Sud-Rail et la CGT.

A l'approche des JO 2024, certains cheminots de la SNCF s'estiment «laissés pour compte». Anticipant une augmentation de leur charge de travail, les membres des syndicats parisiens Sud-Rail et CGT-Cheminots réclament notamment une revalorisation de leurs salaires et lancent un appel à la grève pour la journée du 21 mai.

Des perturbations sur le RER et les Transiliens sont donc à prévoir ce jour-là, sans que l'on puisse pour l'heure en mesurer l'ampleur. Dans un communiqué intitulé «Mépris 2024» et publié ce jeudi 2 mai, le syndicat Sud-Rail affiche son intention de faire pression sur la direction de la SNCF avant les négociations prévues le 22 mai concernant les primes versées dans le cadre des Jeux olympiques.

«La direction se contente de distribuer des miettes, ignorant les besoins réels de ses agents», alors même que «le budget des Jeux olympiques explose, passant de 3,8 à 10 milliards d'euros», écrit Sud-Rail, qui mène la mobilisation avec la CGT-Cheminots et, par endroit, avec les sections locales de l'Unsa-Ferroviaire.

Les cheminots insistent sur le fait qu'ils seront «en première ligne» lors de l'événement qui occasionnera pour eux «des réductions de congés, une augmentation de l'affluence voyageur» mais aussi «une augmentation de la charge de travail sur la maintenance et les infrastructures». Par rapport à un été normal, la SNCF a en effet prévu de faire circuler 5.000 trains supplémentaires en Ile-de-France en août.

Autant de contraintes qui, aux yeux des protestataires, méritent une compensation à la hauteur. A l'heure actuelle, la direction de la SNCF propose 50 € brut par jour de travail pendant les JO. Les cheminots jugent cette somme insuffisante et estiment la mesure injuste «pour ceux qui travaillent en amont pour assurer le bon déroulement» des épreuves et célébrations.

Les syndicats demandent donc «une revalorisation générale des salaires de 400 € par mois», «une prime spécifique JOP [JO de Paris, ndlr] pour tous les agents SNCF», et «100 € net par jour, repos compris» durant l'événement, «avec une période encadrante pour ceux travaillant à la maintenance du maériel et des infrastructures».

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