Organisé par le Petit Bain, le festival How To Love revient pour une cinquième édition jusqu’au 10 février. Un événement rythmé par une programmation musicale variée, des lives électriques et des séances d’échanges autour de l’écriture dessinée.
A noter qu'avec la crue de la Seine, le festival a subi quelques changements mais le menu reste le même.
Dune Messiah et Drab Majesty
Réputé pour son esthétique minimaliste et brute, Dune Messiah, alias Magnus Westergaard, revient avec un nouveau projet néofolk teinté de mélancolie. L'ancien guitariste du groupe post-punk de Copenhague The Woken Trees, offrira au public une belle découverte de son premier album intitulé The iron oak.
La silhouette ombrageuse de Drab Majesty fera également apparition. Entre les guitares éclatantes, les claviers glacés et les chants cathédralistiques, son projet musical est une expérience quasi-mystique. Son nouvel opus, Demonstration, est un concentré de goth, dark, new wave, post punk et shoegaze.
Dune Messiah et Drab Majesty, le 7 février, Le Gibus (11e).
Ichon et Pollux
Place au rap français avec Ichon et Pollux. Membre du collectif Bon Gamin, le rappeur montreuillois Ichon dévoile sa nouvelle mixtape, ll suffit de le faire, trempée d’alcool, de drogue et de fête. L’artiste le plus classe du rap français excelle dans l’art de manier la plume avec des textes poignants et sombre, en accord avec sa voix grave.
Le Trabendo accueillera également Pollux. Avec un hip-hop aussi brut que léger, Pollux oscille entre un ton plein d’espoir et mélancolique. Un univers singulier, à la fois nocturne et diversifié, dans lequel on se laisse porter avec entrain.
Ichon et Pollux, le 7 février, Le Trabendo (19e).
Inigo Montoya, Requin Chagrin et Gontard
Une soirée placée sous le signe de la french indie pop. Le groupe Requin Chagrin jongle entre un coté pop surf de l’été, comme le son Riviera, et des textes plus sombres. Influencés par la pop new wave des années 1980 et le garage rock, leurs morceaux sont interprétés par la jolie voix de la chanteuse et guitariste Marion Brunetto.
Jamais sans son masque de lapin, le conteur isérois Gontard dévoilera ses troubles, mais aussi les maux de la société à travers des textes parlés-chantés percutants. Enfin, le groupe Inigo Montoya rythmera la soirée avec un mélange de pop et de musique électronique, couplé de mélodies synthétiques et enivrantes.
Inigo Montoya, Requin Chagrin et Gontard, le 9 février, Le Gibus (11e).
Emel Mathlouthi et Dhamma
Figure engagée de la scène musicale, Emel Mathlouthi s’est fait connaitre lors de la révolution de jasmin avec son titre Kelmti Horra. En mêlant des sonorités folk et un rock psychédélique à ses chants en arabe, la jeune tunisienne fait voyager sa musique entre l’orient et l’occident.
Composée de la chanteuse Sacha et de Khalil, multi-instrumentiste et DJ producteur, la scène du Hasard Ludique accueillera également le binôme de trip-hop Dhamma. Un duo à l’univers électrique et fascinant.
Emel Mathlouthi et Dhamma, le 10 février, le Hasard Ludique (18e).
Week-end carte blanche
Côté clubs, on retrouvera Boukan Records, avec Dan Alberich, Bamao Yendé, B2B, Fatal Walima, Ekiti Sound, 47 MEOW, Fannie Poupée et Nyoko Bokbae le vendredi 10 février. Sur la scène du Trabendo (19e), Casual Gabberz aura carte blanche le samedi 11 février.
Collectif de cinq artistes (Paul Seul, Aprile, Von Bikrav, Evil Grimace, Claude Murder), Casual Gabberz nourrit une passion pour la culture et la musique hardcore/gabber, née aux Pays Bas dans les années 1990. Le groupe a réinventé ce style à travers des influences club contemporaines.
La Cantine
Une série de rencontres, de dédicaces et de discussions est organisée toute la semaine. En lien avec la musique, la société, la politique ou encore l'art, c'est le rendez-vous culturel du festival. Tout au long de l'événement, une sélection de livres et revues dessinées sera disponible sur la table du libraire. Pour le moment, toutes les activités ont été annulées et reportées ultérieurement. Alors on reste connectés avec Petit Bain.