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Elle poursuit en justice les parents de l’adolescent qu’elle a tué

La femme accuse les trois garçons qu'elle a renversés de l'avoir traumatisée La femme accuse les trois garçons qu'elle a renversés de l'avoir traumatisée[Jacques Demarthon / AFP/Archives]

Une femme canadienne engage des poursuites contre les trois adolescents qu’elle a renversés en voiture pour "traumatisme émotionnel", et réclame 1,35 million de dollars. L’un des garçons était décédé des suites de ses blessures.

 

En octobre 2012, une mère de famille de 42 ans a renversé trois adolescents alors qu’ils allaient acheter des pizzas en vélo dans l’Ontario au Canada. L’un d’entre eux a souffert de multiples fractures alors qu’un autre, Brandon Majewski, est décédé.

Près de deux ans après les faits, la femme chauffarde décide de porter plainte contre les trois victimes pour le traumatisme psychologique dont elle a souffert après l’accident, selon le Toronto Sun. Elle affirme être atteinte de dépression, d’anxiété et de trouble de stress post-traumatique.

La famille de l’adolescent décédé doit désormais faire face à celle qui a tué leur fils. Le frère de ce dernier, lui aussi décédé récemment, est aussi mentionné dans les déclarations de l’accusatrice. En outre, elle attaque le comté de Simcoe, endroit de l’accident, car la route était, selon elle, en mauvais état. Elle réclame 1.35 million de dollars.

 

Suspectée d’être en état d’ivresse au moment des faits

La femme avait percuté les trois adolescents par derrière en pleine nuit, elle n'aurait pas vu les éclairages présents sur les pédales. Son mari policier roulait derrière elle au moment des faits, il l’avait raccompagné chez eux avec son véhicule.

Elle roulait à 90km/h sur une route limitée à 80km/h. Aucun test d’alcoolémie n’a été effectué. Selon les familles des victimes, la conductrice était en état d’ivresse.

La famille de Brandon Majewski est dévastée par cette nouvelle : "Elle a tué mon enfant et maintenant elle veut en tirer bénéfice ? Elle dit qu’elle est en souffrance ? Dites-lui de regarder dans ma tête et elle verra de la souffrance, de la panique et des cauchemars", a déclaré la mère au Toronto Sun.

L’avocat des Majewski a quant à lui affirmé qu’il n’avait jamais été témoin de cas similaire. Lorsqu'il a appris la nouvelle, il n'osait pas prévenir la famille.

 

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