C'était trop beau pour être vrai. Ce qui devait être un projet de bus destiné à lutter contre les bouchons récurrents en Chine n'est qu'une vaste supercherie.
Il s'agissait en réalité d'une simple opération publicitaire. En effet, la Chine compte la présence de nombreuses plateformes en ligne de prêts sur lesquelles des investisseurs privés peuvent financer des idées innovantes. Mais la plupart de ces derniers ne voient jamais le jour. Bai Zhiming, l'homme d'affaires à l'origine du projet de bus «anti-bouchon», promettait un rendement attractif de 12 % pour quiconque investirait dans son idée. Au total, 26 millions de dollars ont été levés auprès de 200 investisseurs chinois qui réclament aujourd'hui d'être remboursés, selon l'Express.
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Le véhicule surélevé, annoncé d'une longueur de 60 mètres et porté par des glissières sur les bords des routes, promettait de circuler littéralement au-dessus des voitures grâce à sa largeur de huit mètres. Des véhicules d'une hauteur maximale de 2,1 mètres étaient supposés pouvoir rouler dessous afin d'éviter l'engorgement des routes.
Une entreprise irréaliste
Pourtant, dès le départ, ce bus avait suscité le scepticisme : considéré comme trop haut pour passer sous les ponts, trop bas pour que certains véhicules puissent passer dessous et inadapté aux voiries et aux franchissements de carrefour, un prototype avait toutefois parcouru 300 mètres dans une rue de la ville de Qinhuangdao, au nord-est de la Chine. Mais déjà plusieurs voix s'étaient élevées pour critiquer ce projet qualifié de surréaliste. Mort-né, le voici définitivement enterré.