Les bébés canadiens, britanniques et italiens pleurent plus que les autres

Une étude de l'université de Warwick publiée dans la revue médicale «Journal of Pediatrics» révèle que les bébés canadiens sont ceux qui pleurent le plus, suivis par les enfants britanniques et italiens. 

Les parents canadiens, anglais ou italiens confrontés aux pleurs de leurs enfants peuvent se rassurer, ils sont dans la norme. Leurs pays sont en effet ceux où les bébés pleurent le plus au cours des trois premiers mois de leur vie. Au Canada, plus d'un tiers des nourrissons (34,1%) pleurent plus de trois heures par jours. Ils sont 28% au Royaume-Uni, et 20,9% en Italie. 

Start them young : new research reveals British babies cry the most. https://t.co/4aGgUsqxpr pic.twitter.com/ef4KZgeOlW

— FrancoBritishChamber (@fbcci) 3 avril 2017

Le rapport, qui établit un classement des pays industrialisés en la matière, se fonde sur la compilation de 28 études menées au niveau national dans différents pays, sur un échantillon total de quelque 8.700 enfants. Il porte sur les cas de pleurs excessifs, assimilés par les pédiatres au fait de pleurer au moins trois heures par jours, au moins trois jours par semaine, pendant au moins trois semaines d'affilée. 

«Les bébés présentent des différentes importantes en matière de pleurs dès les premières semaines de leur vie - ces variations sont importantes mais normales», explique l'un des auteurs de l'étude, le professeur Dieter Wolfe, de l'université de Warwick, dans le Guardian.

«Nous en apprendrons plus en nous intéressant aux cultures dans lesquelles les bébés pleurent moins, et en cherchant à comprendre si cela s'explique par l'éducation ou par d'autres facteurs, liés à la grossesse ou à la génétique», poursuit-il.  

Source de fatigue pour les parents, ces pleurs excessifs ne correspondent en revanche pas à une pathologie. Certaines études suggèrent même qu'ils révéleraient la bonne santé où le niveau d'éveil élevé du nourisson. Les bébés les plus calmes se trouvent quant à eux au Danemark, où ils ne sont que 5,5% à pleurer plus de trois heures par jour, en Allemagne (6,7%) et au Japon.