«Français, vous pouviez agir contre le totalitarisme islamique en votant François Fillon, et ne l'avez pas fait. Assumez #Barcelone». Ce tweet, posté jeudi seulement quelques heures après l'attentat de Barcelone, a fait polémique sur Twitter.
Français, vous pouviez agir contre le totalitarisme islamique en votant François Fillon, et ne l'avez pas fait. Assumez #Barcelone. pic.twitter.com/lM4BEs0XOY
— Thomas Zlowodzki (@Zlowodzki) 17 août 2017
Derrière cet étrange post, Thomas Zlowodzki, membre de Sens Commun (mouvement politique issu de la Manif Pour Tous) et conseiller municipal de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne).
Un tweet accompagné d'une photo du livre de François Fillon, titré «Vaincre le totalitarisme islamique» publié en septembre 2016, quelques mois avant d'être éliminé au premier tour de l'élection présidentielle.
Sur Twitter, les internautes réagissent rapidement, reprochant au conseiller municipal le raccourci fait entre l'attentat à Barcelone et la défaite de François Fillon.
Il se présentait en Espagne ?
— SaloméRainbow (@Salomerainbow) 17 août 2017
C'est abyssalement con... pic.twitter.com/dOHyh9W2bT
— Antoine Dubuquoy (@dubuc64) 18 août 2017
Voici la réaction d'un élu de Sens commun (LR) à l'attentat de Barcelone. Sans commentaire. pic.twitter.com/M6NfBDcGpe
— Hugo Clément (@hugoclement) 17 août 2017
Face à la polémique, Thomas Zlowodzki a publié un communiqué sur son compte Twitter pour clarifier ses propos : «Ma manière à moi de faire honneur aux morts de Barcelone, c'est d'agir. Et de demander à nos politiques de prendre des mesures plus ambitieuses, au niveau français et au niveau européen.» (...) «Depuis son élection, j'estime qu'Emmanuel Macron n'a pas été à la hauteur de la lutte contre le totalitarisme islamique. D'ailleurs, encore hier, il ne l'a pas nommé, son tweet officiel ne parlant que de «tragique attaque».
Mon communiqué à la suite de la polémique. pic.twitter.com/fMb21cu9o4
— Thomas Zlowodzki (@Zlowodzki) 18 août 2017
«Bien entendu, personne ne saura jamais ce qu'il se serait passé si François Fillon avait été élu président de la République. Et personne ne peut empêcher un homme de foncer dans la foule avec un camion partout en Europe», conclut-il.