Le petit guide pour se lancer dans la quête des objets volants non identifiés. En 2013, la CIA a déclassifié un manuel pour aider les photographes qui chassent les OVNIS. Le but n'est pas nécessairement de trouver des petits hommes verts, mais surtout de pouvoir identifier d'éventuels engins venant de puissances étrangères.
Règler la mise au point sur infini
Le but de ce réglage est d'effectuer la mise au point sur un objet éloigné. Cela permet donc d'avoir l'image la plus nette possible lorsqu'il s'agira de prendre en photo l'OVNI.
Utiliser une pellicule rapide
Le guide de la CIA conseille par exemple la Tri-X de Kodak, lancée dans les années 40. Elle permettait notamment d'être très sensible aux lumières, ce qui est pratique pour prendre des photographies de nuit, mais permettait également aux photographes de la manipuler plus facilement que d'autres au moment du développement.
Utiliser une vitesse d'obturation toujours supérieure à 1/100 de secondes pour les objets en mouvement
Cela permet d'avoir des images plus précises, et éviter que celles-ci ne soient trop floues pour être analysées.
Ne pas bouger
Un conseil qui peut paraître évident, mais qui ne l'est pas forcément. Le but, à nouveau, est d'avoir les images les plus nettes possible.
Prendre plusieurs photos
Pour la CIA, une photographie ne suffit pas. Elle recommande de prendre le maximum d'images, avec, si possible, le sol apparent. Cela peut notamment aider les analystes à calculer la taille de l'objet photographié.
Si possible, prendre des photos sous plusieurs angles
L'agence de renseignements américaine demande aux photographes de se déplacer autour de l'objet pour prendre plusieurs images si cela est possible. Une photo tous les 15 mètres est ainsi recommandée. Si l'OVNI est trop loin en revanche, elle recommande de rester sur place pour multiplier les clichés.
Prendre des photos du paysage
«Après avoir pris les photos de l'OVNI, restez où vous êtes : maintenant, tournez doucement sur 360 degrés, photographier autour de vous à hauteur des yeux», explique le manuel de la CIA. Cela permettrait aux spécialistes de mieux comprendre les caractéristiques des engins photographiés.
Conserver les négatifs
Dans un contexte comme celui-ci, conserver les négatifs est important, notamment pour prouver que les photos n'ont pas été trafiquées.
Faire un second négatif a partir de l'original
Il aura moins de valeur que l'original, mais permet de conserver une trace si jamais quelque chose arrivait au premier.
Faire des reproductions uniquement à partir du négatif original
La CIA ne compte pas étudier des photos retouchées. Ainsi, elle insiste sur le fait que toutes les images imprimées pour être analysées doivent être tirées du négatif original, et inclure toute la photo, «même les bords et les perforations de films si les pellicules en possèdent».