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Attentats de 2016 à Bruxelles : le procès s’ouvre aujourd'hui

32 personnes ont perdu la vie dans la triple attaque terroriste à Bruxelles le 22 mars 2016 32 personnes ont perdu la vie dans la triple attaque terroriste à Bruxelles le 22 mars 2016. [PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Après le procès du 15 novembre 2015 à Paris, qui s’est achevé fin juin, c’est le procès des attaques de Bruxelles en 2016 qui s’ouvre ce lundi 12 septembre, perpétrées par la même cellule jihadiste qu’à Paris.

Coup d’envoi ce lundi du procès des attentats de Bruxelles. Le 22 mars 2016, 32 personnes sont décédées et des dizaines d’autres ont été blessées dans une série de trois attaques terroristes, deux à l’aéroport de Zaventem, et la dernière dans une rame du métro bruxellois, à la station Maelbeek. Les audiences débutent à la cour d’Assises de Bruxelles.

Dix accusés seront jugés lors de ce procès, dont un présumé mort en Syrie, qui sera jugé en son absence. Les attaques de Bruxelles ont été commises par la même cellule jihadiste que les attentats de Paris quelques mois plus tôt, le 13 novembre 2015. Elles ont aussi été revendiquées par Daesh.

Six des dix accusés de ce nouveau procès étaient déjà concernés par celui du 13-Novembre qui s'est achevé fin juin en France, comme Mohamed Abrini et Salah Abdeslam. Ce dernier a été condamné par la cour d'assises spéciale de Paris à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté incompressible, la plus lourde peine du code pénal français.

«La manière dont vous nous traitez est inéquitable», estime Abdeslam

Lors des attaques de Bruxelles, le 22 mars 2016, Salah Abdeslam se trouvait en prison. Il avait été arrêté quatre jours plus tôt à Molenbeek-Saint-Jean, alors qu’il était en cavale depuis les attentats de Paris.

Quelques minutes après l'ouverture de l'audience du 12 septembre, Salah Abdeslam a souhaité quitter le box, vers 9h30. L'accusé s'est adressé à la présidente, affirmant que le procès était inégal : «La manière dont vous nous traitez, c'est inéquitable», a-t-il déclaré face à l'assemblée, en faisant allusion aux conditions de comparution.

Les accusés sont placés dans des boxes individuels, séparés par des vitres, et comparés à des «cages» par leurs avocats respectifs. Ces derniers dénoncent une posture qui stigmatiserait les accusés et les empêcherait de communiquer ou de suivre parfaitement le déroulé du procès. 

Au total, 960 parties civiles ont été recensées dans le procès déjà présenté comme le plus grand jamais organisé en Belgique, devant un jury populaire. Après une audience préliminaire ce lundi, les débats devront débuter le 13 octobre, pour au moins huit mois de ce procès qui se tient dans l’ancien siège bruxellois de l’Otan, un bâtiment ultra-sécurisé mis temporairement à la disposition de la justice belge.

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