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Immigration : qu'est-ce que le «no way», cette politique australienne contestée que veut mettre en place Marion Maréchal en France ?

Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête aux prochaines élections européennes, était l'invitée de la Matinale de CNEWS ce vendredi 15 septembre. En direct de l'île de Lampedusa, en Italie, l'élue a exprimé sa volonté d'avoir une politique ferme sur l'immigration, similaire à celle de l'Australie.

Une stratégie ferme face à l’immigration. En déplacement sur l’île de Lampedusa en Italie, moins de 24 heures après l’arrivée de milliers de migrants, Marion Maréchal souhaite développer une politique forte face à l’immigration clandestine.

Interrogée sur CNEWS ce vendredi 15 septembre, la numéro 2 du parti Reconquête a expliqué qu’«une politique responsable serait de mettre en place le fameux "No Way" australien», qui aurait permis «d’arrêter les morts en mer et d’éviter que des gens se jettent à l’eau au péril de leur vie».

Une politique grandement critiquée à l'international

La politique du «No Way» a été adoptée en Australie après la mise en place d’une campagne du même nom en 2014, durant le mandat de Premier ministre de Tony Abbott. Cette campagne consistait en une affiche et un spot télévisé, montrant un bateau dans une mer houleuse, avec un texte en rouge indiquant «No Way. You will not make Australia home», «Pas question. Vous ne ferez pas de l’Australie votre maison», en français.

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Affiche du gouvernement australien

Lors de la mise en place de cette campagne, critiquée par les Nations unies, des affiches traduites dans près d’une quinzaine de langues avaient été diffusées dans plusieurs pays d’où proviennent principalement les candidats à l’immigration illégale, comme l’Irak, le Sri Lanka ou l’Inde.

Une stratégie louée par l'extrême-droite

«Ils seront envoyés à Nauru ou en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour que leur demande soit traitée. Ils ne seront pas en mesure de travailler, et l'attente pour que leur demande soit traitée peut être longue», prévenait le gouvernement australien. 

Désormais, Canberra avertit les candidats à l’immigration illégale qu’ils seront renvoyés vers leur pays de départ, vers leur pays d’origine ou un pays-tiers.

Des menaces claires et une politique stricte qui se serait montrée efficace, tant sur la question de l’arrivée de migrants sur le sol australien que sur les tentatives d’arrivées en Australie.

Une vague de migrants en quelques heures

C’est ce second point qui a longtemps été mis en avant par de nombreux politiques proches de la droite, expliquant que la campagne dissuasive a permis de diminuer le nombre de bateaux dans les eaux côtières australiennes. 

Pour rappel, plusieurs milliers de migrants ont débarqué sur l’île italienne de Lampedusa depuis le mercredi 13 septembre, alors que le centre d’accueil prévu sur l’île ne peut accueillir que 400 personnes.

Il s’agit d’un revers important pour la Première ministre italienne Giorgia Meloni, grandement opposée à l’immigration sur son territoire.

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