«Un chrétien mécontent, triste, insatisfait ou, pire encore, en proie au ressentiment ou à la rancœur n’est pas crédible», a insisté le pape François lors de son audience générale de ce mercredi 15 novembre.
Une cathéchèse dédiée à la joie. Au cours de sa prise de parole, ce mercredi 15 novembre, le pape François a évoqué la question de la joie devant plusieurs milliers de personnes réunies sur la place Saint-Pierre du Vatican. «Un chrétien mécontent, triste, insatisfait ou, pire encore, en proie au ressentiment ou à la rancœur n’est pas crédible», a-t-il notamment insisté.
Durant sa catéchèse, le souverain pontife a ironisé en racontant comment on lui avait un jour parlé de ces chrétiens «à la face de morue», qui n’expriment pas la joie de l’Évangile, avant de marteler que ce sentiment devait habiter chaque chrétien. «Soit nous annonçons Jésus avec joie, soit nous ne l’annonçons pas», a-t-il déclaré.
«Annoncer la bonne nouvelle»
Selon le pape François, «les premiers à devoir être évangélisés, c’est nous, les chrétiens». «Si quelqu’un d’entre nous ne perçoit pas cette joie, qu’il se demande s’il a trouvé Jésus», a-t-il improvisé. «Lui est la source de la joie», a-t-il promis.
Pour le pontife de 86 ans, les chrétiens doivent aussi annoncer la bonne nouvelle au monde. «L’Évangile est également attendu aujourd’hui : l’humanité de tout temps en a besoin, même la civilisation de l’incroyance programmée et de la sécularité institutionnalisée, et même, surtout, la société qui laisse déserts les espaces du sens religieux», a-t-il avancé.
Plusieurs points supplémentaires devraient suivre, alors que le pape François a annoncé qu’il avait entamé la conclusion de son cycle de catéchèses sur le «zèle apostolique» avec cet enseignement sur la joie.