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Conflit en Equateur : la France recommande de «différer» les déplacements dans ce pays

Le président équatorien, Daniel Noboa, a mobilisé la police nationale et l'ensemble des forces armées du pays pour lutter contre les gangs. [REUTERS/Karen Toro]

En réaction aux violences qui émaillent l'Equateur depuis plusieurs jours, la France a publié un communiqué dans lequel elle conseille à ses ressortissants de ne pas se rendre dans ce pays.

Plongée dans un «conflit armé interne» selon les mots de son président, l'Equateur est le théâtre de violences depuis plusieurs jours. Dans ces conditions, la France recommande à ses ressortissants qui envisageraient de se rendre dans ce pays d'Amérique du Sud de «différer leurs projets dans toute la mesure du possible».

L'Equateur a récemment connu l'évasion de plusieurs chefs de gangs, des mutineries dans les prisons, l'enlèvement de policiers mais aussi une prise d'otages en direct à la télévision. Ces violences ont déjà fait 10 morts, selon un premier bilan.

Le président, Daniel Noboa a décrété l'état d'urgence pour une période de 60 jours et ordonné «la mobilisation et l'intervention des formes armées et de la police nationale». Le ministère de l'Education a de son côté procédé à la fermeture provisoire de toutes les écoles du pays et, d'après les informations du ministère français des Affaires étrangères, un couvre-feu a été mis en place de 23h à 5h.

La France, qui souligne des «risques de tentatives de déstabilisation des institutions par des bandes criminelles» n'est pas le seul pays à avoir réagi face à cette situation. Dès mardi, les Etats-Unis se sont dits «extrêmement préoccupés» par la situation en Equateur et, ce mercredi, la Chine a pris la décision de suspendre l'accueil du public à son ambassade équatorienne.

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