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Santé : la pollution de l’air a tué plus de 500.000 personnes dans l’UE en 2021, selon une nouvelle étude

La combustion d’énergies fossiles ou encore l’élevage de bétail sont en grande partie responsable de la libération de gaz nocifs pour l’être humain. [Pixabay]

Les chercheurs de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) ont accordé plus de 500.000 décès dans l'Union européenne à la pollution atmosphérique sur la seule année 2021. Si la situation s'améliore lentement d'année en année, le taux de particules fines dans l'air dépasse encore les limites fixées par l'OMS.

La pollution tue. En 2021, ce sont 500.000 habitants de l'Union européenne qui «sont morts prématurément des suites de complications provoquées par la mauvaise qualité de l'air». Selon les scientifiques de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), la moitié de ces décès aurait pu être évités si les pays membres avaient réduit leur taux de pollution atmosphérique.

Dans le détail, 253.000 d'entre eux sont décédés en raison de la trop forte concentration des particules fines PM2,5 (c'est-à-dire que leur diamètre ne dépasse pas 2,5 microns (μm), 52.000 autres ont succombé à cause d'une surabondance de dioxyde d'azote et, enfin, 22.000 personnes ont subi les effets de niveaux d'ozone supérieurs à la normale.

La qualité de l'air s'améliore lentement

«Les chiffres publiés aujourd'hui par l'AEE nous rappellent que la pollution de l'air reste le problème de santé environnemental numéro un dans l'UE», a souligné Virginijus Sinkevičius, le commissaire européen à l'environnement. «La bonne nouvelle est que la qualité de l'air s'améliore. Mais nous devons faire encore mieux et réduire davantage les niveaux de pollution», a-t-il ajouté.

Entre 2005 et 2021, le nombre de morts dus aux particules fines PM2,5 a baissé de 41%. L'Union européenne souhaite que cette statistique chute à 55% d'ici à 2030. Pour atteindre cet objectif, les pays membres ont décidé de fixer la qualité de l'air au niveau des seuils de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mais la mise en œuvre de cette mesure a été décalée de 2030 à 2035.

Les principales causes de cette libération de gaz nocifs viennent de la combustion d'énergies fossiles, que ce soit dans les industries ou avec les voitures des particuliers, mais aussi de l'élevage intensif de bétails, qui relâchent d'énormes quantités de particules fines, notamment l'ammoniac. Les PM2,5 peuvent d'ailleurs s'infiltrer dans le sang, avant de se propager dans l'ensemble de l'organisme.

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