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Des phoques et trois nouvelles espèces de requins identifiés dans la Tamise

[Niklas Halle'n / AFP]

Les eaux de la Tamise, contrairement à leur statut de zone « biologiquement morte » depuis 1957 – et ce dû à la pollution massive -, regorgent d’espèces sous-marines bien identifiées : des hippocampes, des échassiers, des milliers de phoques et autres. Cela, c’était sans compter sur la société zoologique de Londres, laquelle a publié un rapport en novembre dernier faisant état de la découverte de trois nouvelles espèces de requins.

Au total, ce sont plus de seize organisations qui ont coordonnées leurs efforts afin de recenser cent quinze espèces de poissons, quatre-vingt-douze espèces d’oiseaux, trois mille deux-cents phoques gris, neuf cents phoques communs, mais aussi des hippocampes et des anguilles. Entre toutes, la découverte la plus spectaculaire reste celle des trois espèces de requins : le requin à grands ailerons, l’émissole tachetée et le requin épineux (ce dernier étant, de plus, en voie d’extinction). 

Contrairement aux autres fleuves européens, la Tamise offre un habitat varié et changeant pour les animaux, son eau douce prenant peu à peu la consistance de l’eau de mer avant de rejoindre la mer du Nord, à une soixantaine de kilomètres de Londres. Alors que la Tamise était connue pour son insalubrité et sa pollution, le fleuve a connu, dans les années 1990, un bouleversement. En cause ? Des mesures de protection mises en place avec un traitement des eaux, ce dernier ayant fait diminuer les concentrations de phosphore, ce qui a été bénéfique pour les oiseaux et autres espèces marines. 

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