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Le cerveau des supporters de l'Euro passé au crible

Organisée à l'occasion de l'Euro 2012, une étude d'une grande marque d'électronique permet de suivre les émotions ressenties par les supporters tout au long d'un match.[AFP]

A l’occasion de l’Euro 2012, une grande marque a mis sur pied un laboratoire mobile d’étude qui permet de suivre les émotions des supporters tout au long d’un match. Une façon ludique de savoir à quel type de fans vous appartenez.

Ils sont une dizaine de supporters réunis dans une pièce pour regarder un match de leur équipe. A stresser, s’enthousiasmer, se ronger les ongles ou éclater de bonheur selon les situations. La classique du fan de football, quoi. Avec tout de même une petite différence : un drôle de casque posé sur la tête de ces supporters. Qui va permettre de relever des données biométriques sur le voyage émotionnel effectué par les fans tout au long de la rencontre. Mise en place par la marque Sharp, l’étude neuroscientifique voit un camion, le FanLab, s’installer dans les zones d’accueil des supporters des villes accueillant des matches de l’Euro.

Equipé de 16 sièges pour effectuer les mesures, le véhicule permet aux fans de revêtir ce casque spécial capable de fournir des informations sur l’activité du cerveau et le rythme cardiaque. Deux données ensuite associées à l’attention, la tension, l’excitation, le stress et l’activité. Le tout est suivi en temps réel par les « cobayes » à l’aide de petits écrans, chacun pouvant alors comparer en direct ses résultats à ceux des autres (et chambrer, par exemple, ceux qui ne seraient pas assez impliqués émotionnellement dans le destin de leur équipe).

Des supporters rangés dans 16 catégories selon leur profil

Liés à un questionnaire, disponible sur le site Internet dédié ou sur application mobile, les données recueillies permettent de ranger les fans dans l’une des 16 catégories de supporters définies, du fan occasionnel au spectateur curieux en passant par le patriote à temps partiel ou le supporter à toute épreuve et douzième homme de son équipe. « Nous voulons mieux comprendre les fans, leur enthousiasme et leur passion », explique Paul Molyneux, président de Sharp Electronics Europe.

Reste une question. Cette plongée unique dans la tête des supporters va-t-elle donner lieu à un compte-rendu scientifique de l’ensemble des résultats enregistrés ? « Nous avons fait ça juste pour le plaisir des fans mais si quelqu’un veut utiliser nos données pour une étude, elles seront valides », précise un responsable du FanLab. Une façon comme une autre de confirmer que oui, bien sûr, après quatre pintes de bière, le fan anglais perd un peu de sa concentration…

 

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