En direct
A suivre

Pléiade de stars pour une Ligue 1 quatre étoiles

L'attaquant du PSG, Edinson Cavani, à l'entraînement le 7 août 2013 à Clairefontaine [Kenzo Tribouillard / AFP]

On avait laissé la Ligue 1 le dimanche 26 mai. Ce jour-là, le PSG fêtait son titre de champion à Lorient, le premier sous l’ère de son nouveau propriétaire, Qatar Sports Investments. Deux mois et demi plus tard, le championnat de France rechausse les crampons ce soir et n’a jamais suscité autant d’attente et d’enthousiasme.

 

Depuis un an, c’est toute la hiérarchie des championnats européens qui est chamboulée. Terminé le temps de la domination sans partage du Big Four (Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne). Fini l’époque où les stars du foot ne voulaient pas venir jouer en France de peur de sombrer dans l’anonymat le plus complet.

Si la Premier League et la Liga conservent toujours une bonne longueur d’avance, la Ligue 1 a réussi aujourd’hui à faire son trou derrière les deux plus grands championnats du Vieux Continent.

Cette progression vertigineuse, le championnat de France là doit à l’arrivée de ses nouveaux mécènes étrangers.

A coups de centaines de millions d’euros, le Russe Dmitri Rybolovlev et l’émirat du Qatar ont révolutionné le football français en l’emmenant dans une galaxie jamais atteinte. Tous les deux ont largement participé à conférer cette nouvelle stature au championnat de France

Ils l’ont pourvu de stars, d’entraîneurs de renom et d’une fenêtre exceptionnelle sur le reste des pays. Leurs deux équipes, Monaco et Paris, partent favorites pour le titre. Elles devraient imprimer un rythme insoutenable à leurs adversaires. A moins que…

 

> Monaco ne vise pas le titre à tout prix

A l’inverse du PSG pour qui la conservation du titre est une réelle exigence, l’AS Monaco ne fait pas de la conquête du championnat de France un objectif incontournable. Car on en oublierait presque que le club monégasque retrouve la Ligue 1 après deux saisons d’absence.

Et si la mécanique est déjà rodée à Paris depuis un an, elle ne l’est pas encore forcément à Monaco où Falcao, Joao Moutinho et James Rodriguez découvriront un nouveau championnat et un nouvel environnement.

Une place dans le Top 3 et une qualification en Ligue des Champions seraient déjà bien accueillies par le Russe Rybolovlev qui a dépensé 153 millions d’euros cet été en transferts.

 

> Marseille fait dans le "made in France"

Loin des folies faites par Monaco et le PSG, l’OM a recruté malin après avoir été contraint par son actionnaire Margarita Louis-Dreyfus de ramener ses comptes à l’équilibre.

Pas de noms ronflants donc, mais des visages confirmés et bien connus des championnats de France de Ligue 1 et Ligue 2 (Dimitri Payet, Saber Khlifa, Giannelli Imbula et Benjamin Mendy). Une politique de transferts plus subie que voulue mais qui tient la route sur le papier.

 

> L’OL orphelin de Lissandro

La coupure estivale a permis à l’OL de dégraisser et de réaliser quelques coupes nécessaires dans le budget. L’Argentin Lisandro Lopez auteur de 82 buts en 167 matchs mais qui touchait 4,1 millions d’euros annuel brut, a été prié de faire ses valises.

L’avenir de Bafétimbi Gomis (295.000 euros bruts par mois), l’autre attaquant vedette de Lyon placé sur la liste des transferts, reste inscrit en pointillé. D’où la nécessité pour l’OL, qui visera une qualification européenne, de vite trouver un nouveau buteur. Qui pourrait bien être le Lorientais Jérémy Aliardière bien décidé à quitter la Bretagne.

 

> Lille et Rennes peuvent espérer

Malgré les départs de quatre cadres (Chedjou, Digne, Pedretti et Payet), le LOSC a survolé l’ensemble de ses matchs amicaux. Résultat, 5 victoires en 5 rencontres et un nouvel entraîneur René Girard qui a déjà imposé sa patte. Le retour de prêt de Bastia de Florian Thauvin (champion du monde avec les U20) ne sera pas de trop pour renforcer le secteur offensif des Nordistes.

Comme Lille, Rennes a vu débarquer un nouveau coach à l’intersaison. Et pas n’importe lequel. Philippe Montanier, ex de la Real Sociedad, peut se targuer d’être le seul entraîneur français à avoir battu le grand FC Barcelone de ces dernières années . C’était le 19 janvier 2013.

L’arrivée de ce technicien adepte du jeu d’attaque combinée au retour de blessure de Romain Alessandrini, bénéficiera au Stade Rennais qui comptera aussi sur la régularité de Julien Féret son capitaine buteur-passeur.

 

Ligue 1 : ce qu'il faut retenir des matchs amicaux

Le PSG sous pression à Montpellier

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités