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Vettel sur la route d'un 4e titre mondial

Le pilote allemand Sebastian Vettel au volant de sa Red Bull pendant le Grand Prix d'Italie le 8 septembrfe 2013 à Monza  [ALEXANDER KLEIN / AFP Photo] Le pilote allemand Sebastian Vettel au volant de sa Red Bull pendant le Grand Prix d'Italie le 8 septembrfe 2013 à Monza [ALEXANDER KLEIN / AFP Photo]

Sebastian Vettel (Red Bull), de plus en plus rapide et inarrêtable a logiquement remporté le Grand Prix d'Italie, dimanche à Monza, et s'est encore rapproché, malgré la belle résistance du héros local, Fernando Alonso (Ferrari), d'un 4e titre mondial consécutif.

Le podium a été complété par Mark Webber (Red Bull). Seule une boîte de vitesses récalcitrante a évité aux milliers de "tifosi" l'affront d'un doublé Red Bull sur le vieil autodrome italien où le jeune Vettel, en 2008, avait fait triompher sous la pluie une Toro Rosso équipée d'un moteur Ferrari, le jour de sa toute première victoire en F1.

"Je suis content d'avoir réussi à battre les gars en rouge (ndlr: les pilotes Ferrari) ici", a dit Vettel, un rien provocateur, sur le podium où certains "tifosi" n'ont pas hésité à le siffler après avoir déployé à ses pieds un grand drapeau de la Scuderia, frappé du célèbre cheval cabré.

"Je n'en veux pas aux gens, car ils aiment Ferrari et car Fernando est sur le podium. C'était une belle course", a précisé Vettel, magnanime.

"Quand j'ai gagné ici en 2008, c'était bouleversant parce que c'était dans une équipe italienne. En 2011 et cette année, l'ambiance est différente, mais je m'y attendais et j'avais même prévenu mon équipe".

Alonso "réaliste"

Le pilote espagnol Fernado Alonso (Ferrari) à la poursuite de Sebastian Vettel au Grand Prix d'Italie le 8 septembre 2013 à Monza [GIUSEPPE CACACE / AFP Photo]
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Le pilote espagnol Fernado Alonso (Ferrari) à la poursuite de Sebastian Vettel au Grand Prix d'Italie le 8 septembre 2013 à Monza
 

Parti en pole position, Vettel a mené quasiment de bout en bout et terminé avec cinq secondes d'avance sur Alonso, qui ne l'a jamais menacé. C'est sa 6e victoire cette saison et il consolide encore sa première place au Championnat du monde avec 53 points d'avance sur l'Espagnol.

Alonso a mené brièvement du 24e au 27e tour, au moment du seul changement de pneus de Vettel, quelques minutes avant le sien. Après l'arrivée, il a reconnu que ce serait difficile pour la Scuderia de rattraper son retard: "Il faut être réaliste. Il y a un très gros écart, il ne reste pas assez de courses (7) et nous ne sommes pas assez rapides pour gagner plusieurs courses d'affilée. Il faut donc qu'on compte sur la chance et sur des abandons de Sebastian pour remporter le championnat, sinon ça sera dur", a dit Alonso.

C'est la 32e victoire en F1 du triple champion du monde en titre, plus que jamais lancé vers une 4e couronne d'affilée au volant d'une Red Bull qui semble de plus en plus imbattable, au fil de la saison. C'est la première fois cette saison qu'il arrive à remporter deux GP d'affilée, 15 jours après son écrasante victoire à Spa-Francorchamps, lors du GP de Belgique.

 

Hamilton et Räikkönen malheureux

Le pilote finlandais Kimmi Raikkonen au volant de sa Lotus pendant le Grand Prix d'Italie de F1 le 8 septembre 2013 à Monza  [ALEXANDER KLEIN / AFP Photo]
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Le pilote finlandais Kimmi Raikkonen au volant de sa Lotus pendant le Grand Prix d'Italie de F1 le 8 septembre 2013 à Monza
 

Dominateur vendredi et samedi, aux essais, Vettel n'a jamais été inquiété, même s'il a eu "des petits problèmes de boîte de vitesses en fin de course", a-t-il avoué sur le podium où Jean Alesi, l'ex-pilote Ferrari, essayait de remonter le moral des fans italiens.

Menacée avant le départ par quelques gouttes de pluie et beaucoup de nuages, cette course n'a valu que par ses premier tours, quand Alonso, parti de la 5e place sur la grille, est monté rapidement jusqu'au 2e rang, mais déjà à distance raisonnable de Vettel, en doublant difficilement Webber, puis facilement Massa, qui échoue au pied du podium mais rapporte des points précieux à la Scuderia.

Deux autres champions du monde, Lewis Hamilton (Mercedes) et Kimi Räikkönen (Lotus), qui avaient déjà raté leurs qualifications, ont vu leur course gâchée, l'Anglais par une crevaison lente (9e) et le Finlandais par un accrochage au départ qui l'a obligé à changer son aileron avant (11e). Ils auront l'occasion de se refaire à Singapour, le 22 septembre.

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