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Le CNOSF valide la suspension de Laporte par la FFR

Le manager du RC Toulon Bernard Laporte arrivant à la Fédération française de rugby (FFR) pour comparaitre devant la commission de discipline le 5 février 2014 à Paris [François Guillot / AFP/Archives] Le manager du RC Toulon Bernard Laporte arrivant à la Fédération française de rugby (FFR) pour comparaitre devant la commission de discipline le 5 février 2014 à Paris [François Guillot / AFP/Archives]

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a validé la suspension de seize semaines infligée par la Fédération française de rugby (FFR) à Bernard Laporte, le manager de Toulon, a indiqué l'avocat de celui-ci à l'AFP samedi.

"Nous avons un sentiment partagé de regret et d'échec", a commenté Me Paul Mauriac auprès de l'AFP, soulignant que son client n'avait pas encore pris sa décision concernant un recours contre cette décision.

"Pour l'instant Bernard Laporte a un objectif, c'est le match de demain (NDLR: le quart de finale de Coupe d'Europe contre la province irlandaise du Leinster), on va calmer le jeu et voir la semaine prochaine", a précisé Me Mauriac.

"Peut-être qu'il va se lasser et baisser les bras, mais ce n'est pas son style", a-t-il cependant ajouté, laissant présager une suite judiciaire à ce feuilleton.

Cette décision du CNOSF, contre laquelle Bernard Laporte a un mois pour engager un recours, signifie donc que le manager du RCT ne pourra accéder aux vestiaires et à ses joueurs dimanche, sur la pelouse de Mayol, à Toulon.

Initialement suspendu treize semaines par la commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR) pour injures à arbitre, Bernard Laporte avait vu sa sanction alourdie par la commission d'appel de la Fédération française (FFR) fin mars.

Interdit "d'accès au terrain, aux vestiaires des arbitres et des joueurs et aux couloirs menant à ceux-ci", le manager toulonnais ne peut de même pas "entrer ou tenter d'entrer en communication de quelque manière que ce soit avec les officiels ou avec les joueurs ou l'encadrement sportif du RCT durant les rencontres".

Me Christian Chevalier, avocat du RC Toulon, a de son côté déclaré à l'AFP que le club allait de toutes façons faire appel de l'amende de 10.000 euros qui lui a été infligée dans le cadre de ce dossier.

"C'est une question de principe", a-t-il insisté, parlant au sujet de cette sanction de la FFR de "politique du gros bâton, d'une conception du siècle dernier".

"Le dommage que subit le club est conséquent, en étant privé en cet instant crucial de son salarié clef", a ajouté Me Chevalier.

Cette escalade entre Bernard Laporte et la FFR était partie des propos du manager toulonnais qui avait qualifié l'arbitre Laurent Cardona de "nul, d'"incompétent" et de "pipe" qui "vole à chaque fois" son équipe, après la défaite de Toulon (22-21) à domicile face à Grenoble en Top 14 le 4 janvier.

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