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La justice suisse inculpe le président du PSG Nasser al-Khelaïfi dans une affaire de corruption

La justice suisse inculpe le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi pour corruption. La justice suisse inculpe le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi pour corruption. [JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP]

Nasser al-Khelaïfi, patron du groupe de télévision beIN Media et du PSG, a été inculpé ce jeudi 20 février dans une affaire de corruption liée à l'attribution de droits TV du Mondial de football, même si la justice suisse ne retient plus contre lui que «l'instigation à la gestion déloyale».

Poursuivi «dans le contexte de l'attribution de droits médiatiques de différentes Coupes du monde de football et Coupes des Confédérations», le dirigeant qatarien a trouvé un accord amiable avec la Fifa, qui a par conséquent retiré sa plainte pour corruption contre lui, a fait savoir le bureau du procureur général suisse (MPC).

De son côté, l'ancien N.2 de la Fifa Jérôme Valcke a été inculpé dans le même dossier pour «corruption passive, gestion déloyale multiple et qualifiée et faux dans les titres».

M. al-Khelaïfi et un troisième homme, actif dans le domaine des droits sportifs mais dont le nom n'a pas été communiqué, sont accusés d'«instigation à la gestion déloyale qualifiée commise» par l'ancien secrétaire général de la Fifa. Ce troisième homme est aussi accusé de «corruption active». Pour l'avocat suisse de M. al-Khelaïfi, Grégoire Mangeat, joint par l'AFP, «le plus important, c'est que toutes les accusations de corruption privée relatives à l'octroi des droits médias ont été abandonnées (contre son client, ndlr). Ces accusations, contestées depuis le premier jour, n'étaient pas solides».

«Je suis satisfait que toutes les accusations de corruption en lien avec les Coupes du monde 2026 et 2030 aient été abandonnées», a réagi Nasser al-Khelaïfi dans un communiqué. «Même si une accusation technique et secondaire demeure, je suis persuadé qu'il sera prouvé qu'elle est sans fondement», a-t-il ajouté.

Selon un juriste suisse, al-Khelaïfi encourt une sanction maximale et théorique de cinq ans de prison. Mais la peine effective est ensuite individualisée.

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