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F1 : Quel avenir pour Romain Grosjean non conservé par Haas ?

Romain Grosjean avait rejoint Haas au moment de son lancement en 2016. Romain Grosjean avait rejoint Haas au moment de son lancement en 2016. [Xpb / Icon Sport]

Romain Grosjean vit ses derniers Grands-Prix avec Hass. L’écurie américaine va se séparer du Français ainsi que de son coéquipier Kevin Magnussen à la fin de la saison. Une décision qui assombrit l’avenir de l’ancien pilote Lotus en Formule 1.

Arrivé chez Haas en 2016, au moment de son lancement, Romain Grosjean n’a jamais vraiment eu les résultats escomptés au volant de sa monoplace, malgré une 5e place au classement des constructeurs en 2018. Son meilleur classement reste une 13e place au championnat du monde (2016, 2017).

La saison dernière a été plus que laborieuse avec seulement 8 points pris et pas moins de sept abandons. Et l’exercice en cours est du même acabit avec deux petits points au compteur, décrochés lors du dernier Grand Prix de l’Eifel en Allemagne (9e place).

Très insuffisant aux yeux des dirigeants de Grosjean qui ont pris la décision de mettre un terme à leur collaboration, en marge du Grand Prix du Portugal, programmé, ce week-end, sur le circuit de Portimao dans le sud du pays.

«J’ai été avec Haas F1 depuis le premier jour. Cinq ans au cours desquels nous avons traversé des hauts et des bas, marqué 110 points en 92 courses, mais le voyage en valait la peine», a posté Romain Grosjean sur les réseaux sociaux.

Ce choix compromet sérieusement sa carrière dans la catégorie reine du sport automobile. Aucun baquet n’est disponible pour la saison prochaine. «Il y a maintenant en F1 énormément de pilotes payants et cela complique les choses pour les autres», a-t-il indiqué. Avec 10 podiums en 175 départs, le natif de Genève, âgé de 34 ans, devrait donc s’orienter vers une nouvelle discipline et pourrait rebondir en Formule E ou en WEC (championnat du monde d’endurance)

«La Formule E est une alternative pour le reste de ma carrière. C’est un championnat du monde, les voitures ne sont pas des F1 en terme de performance mais le challenge de gérer son énergie et d’essayer d’être plus malin que les autres, c’est rigolo. Cela peut être une direction. Regarder du côté de l’endurance aussi. J’ai fait les 24 Heures du Mans il y a dix ans et je me réjouis d’y retourner un jour car c’est une course extraordinaire. C’est aussi quelque chose que je regarde», a-t-il confié, conscient qu'il lui sera difficile de trouver un volant pour la saison prochaine.

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