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L’OM veut réussir ses retrouvailles avec la Ligue des Champions

L'OM retrouve la Ligue des champions pour la première fois depuis sept ans. [Icon Sport]

Enfin ! Sept ans après, l’OM retrouve mercredi soir la prestigieuse Ligue des champions avec un déplacement au Pirée (Grèce), sur la pelouse de l’Olympiakos.

L’attente fut interminable pour les supporters phocéens. Depuis le terrible et retentissant «0 pointé» lors de la phase de poules de la C1 en 2013 – dans un groupe partagé avec Arsenal, Naples et le Borussia Dortmund –, l’Olympique de Marseille a passé ses mardi et mercredi soirs à regarder les matchs de la plus belle des compétitions européennes à la télévision.

Si, entre temps, l’OM a fait honneur à son rendement sur la scène européenne avec une troisième finale en C3 (perdue contre l’Atlético Madrid) en 2018, retrouver la Ligue des champions après tout ce temps, reste une belle nouvelle. Surtout pour Frank McCourt et Jacques-Henri Eyraud, qui étaient arrivés en octobre 2016 avec leur fameux «OM Champions project».

Une belle nouvelle qui ne sera toutefois partagée avec les supporters phocéens – les plus importants – à cause de la pandémie de coronavirus. Dommage, surtout lorsque l’on connaît l’apport du public du Vélodrome pour les joueurs. Le début de championnat l’a d’ailleurs prouvé. Avant la victoire contre Bordeaux (3-1) samedi soir, les hommes d’André Villas-Boas avaient perdu contre Saint-Etienne (0-2) et concédé deux nuls contre Lille (1-1) et Metz (1-1). Et contre des formations habituées à la C1 que sont Manchester City, le FC Porto et l’Olympiakos, ce sera un gros manque.

L'histoire pour l'OM, l'expérience pour l'Olympiakos

Mais l’inverse peut aussi fonctionner pour les coéquipiers de Steve Mandanda, comme pour le déplacement de ce mercredi soir en Grèce sur la pelouse de l’Olympiakos Le Pirée, pour cet «Olimpico européen». Connu pour avoir un public hyper bouillant, les Grecs évolueront sans leur public (le gouvernement grec avait autorisé lundi la présence de 3.500 spectateurs, mais le Premier ministre hellène Kyriakos Mitsotakis est revenu sur la décision mardi). Une mauvaise chose pour eux, une bonne pour l’OM peut-être.

Reste que si Marseille peut paraître armer sur le papier et que l’histoire joue en sa faveur (3 victoires, 1 défaite), l’Olympiakos reste une équipe qui a l’habitude des gros rendez-vous ces dernières années. Alors que le club phocéen va disputer sa 10e Ligue des champions, le club grec en est à sa 20e participation. Et emmené par Semedo, El Arabi, Soudani, Fortounis et surtout Valbuena qui aura à cœur de briller contre son ancienne formation, le club du Pirée sera très compliqué à manœuvrer.

Mais l’OM, qui sera seulement privé de Boubacar Kamara - suspendu pour un carton rouge remontant au dernier match européen de l'OM -, doit impérativement bien négocier ce rendez-vous qui verra s’opposer deux entraîneurs portugais (André Villas-Boas et Pedro Martins). Sous peine de déjà se retrouver en position délicate pour une éventuelle qualification pour les 8es de finale voire la 3e place, synonyme de Ligue Europa.

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