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Assemblée nationale : vers une dissolution imminente ?

Le président de la République Emmanuel Macron serait en train de préparer la dissolution de l’Assemblée nationale, a indiqué le JDD ce dimanche. Explications.

Emmanuel Macron prêt à vider l’Assemblée nationale et à convoquer de nouvelles élections législatives ? La possibilité semble de plus en plus sérieuse, à en croire les informations du JDD.

Nos confrères indiquent ce dimanche que le sujet a été abordé la semaine dernière au bureau exécutif du parti présidentiel Renaissance. Avec un planning déjà établi dès qu’Emmanuel Macron se décidera. Pour les proches du chef de l’État, la question n’est donc plus de savoir si une dissolution de l’Assemblée va se faire, mais quand.

La menace est brandie depuis le mois de septembre par Emmanuel Macron, qui l’avait indiqué à ses ministres lors d’un dîner. Expliquant refuser la «chienlit», il avait prévenu qu’il réagirait si une motion de censure devait être votée. Jusque-là, aucune de celles brandies par les oppositions n’a fonctionné, mais leur multiplication semble avoir fait avancer l’idée.

Récupérer une majorité absolue

Le président et son camp joueraient alors la carte de «l’ordre ou du chaos», pour mettre à mal leurs adversaires. Le but serait notamment de récupérer une majorité absolue, en misant sur le fait que les candidats Renaissance qui s’étaient inclinés de peu face à l’alliance Nupes soient cette fois choisis.

Si la dissolution intervenait rapidement, l’Assemblée pourrait donc avoir un visage plus favorable à l’exécutif début 2023. Une période où des projets de loi difficiles, comme celui sur l’immigration ou la réforme des retraites, doivent être étudiés et votés, avec le risque pour le gouvernement de voir le palais Bourbon dans un cas, la rue dans l’autre, s’embraser.

Signe supplémentaire que l’hypothèse est plus que jamais posée, le parti Renaissance serait en train de préparer ses capacités financières pour faire face à la future campagne des législatives.

Reste que la manœuvre s’avère tout de même risquée. En 1997, Jacques Chirac avait ainsi perdu sa majorité absolue.

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