Des manifestations violentes ont eu lieu ce lundi 20 mars dans la soirée au sein des grandes villes françaises après l’adoption controversée de la réforme des retraites au Parlement. Au total, 287 personnes ont été interpellées dans l’Hexagone après des débordements.
Un mouvement de contestation qui se durcit. Des manifestations violentes ont eu lieu ce lundi 20 mars dans la soirée au sein des grandes villes françaises après l’adoption controversée de la réforme des retraites au Parlement.
Après le rejet des deux motions de censure de l’opposition en fin de journée, des milliers de manifestants ont barricadé des rues et mis le feu à des poubelles dans toute la France.
A Strasbourg (Bas-Rhin), la place Kléber a réuni plus de 1.000 personnes venues critiquer le passage en force du gouvernement. D’après la préfecture, près de 2.000 manifestants se sont réunis ce lundi soir dans la commune pour protester contre l’adoption de la réforme.
«Qui sème le vent récolte la tempête»
«Qui sème le vent récolte la tempête. Voilà, il faut s’y attendre», a expliqué un manifestant strasbourgeois au micro de CNEWS.
«Visiblement, ils ne nous entendent pas. Ils souhaitent passer en force donc nous aussi, on va passer en force», a réagi un second contestataire sur notre antenne.
D’après un dernier bilan, 234 personnes ont été interpellés ce lundi soir à Paris après de nouveaux heurts avec les policiers. Au total, 287 interpellations ont été recensées dans l’Hexagone, ainsi que 240 interventions liées à des feux sur la voie publique.
A Rennes (Ille-et-Vilaine), ils étaient entre 300 et 500 manifestants ce lundi soir selon la préfecture. Ces rassemblements ont nécessité l’intervention des pompiers et des forces de l’ordre.
A Lille (Nord), la police a dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser une foule de quelques centaines de personnes.
A Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), le face-à-face entre les forces de l’ordre et les manifestants a été tendu à proximité de la préfecture.
Certaines rues à Lyon (Rhône) ont également témoigné de quelques dégradations commises en marge du mouvement de contestation.
