Chaque semaine, Direct Matin propose avec #NBASundays de décrypter le duel du dimanche soir en NBA, accessible en France en prime time sur NBA League Pass et sur beIN Sports.
Dix jours après une première confrontation dominée par Denver (120-104), les Nuggets et les Suns se retrouvent à Phoenix pour leur deuxième match de la saison ce dimanche à 21h30. Une rencontre à suivre sur NBA League Pass et beIN Sports. Ces deux franchises ont la particularité de disposer d’un effectif riche en jeunes talents – Denver et Phoenix sont 4e et 5e respectivement au classement des effectifs les plus jeunes de la NBA cette saison – mixés avec des vétérans. Elles sont également assez similaires en terme de rythme de jeu (Phoenix est 2e en «pace», Denver est 7e), et souffrent toutes les deux en défense (Phoenix est 20e en efficacité défensive, Denver 18e). Du jeu rapide, une défense en papier mâché, et des stars en devenir ? Oui, ce match entre Denver et Phoenix a le potentiel d’être très, très fun (et on en a déjà parlé).
Ce qu’il faut savoir sur les Phoenix Suns
En 2013-14, après la saison catastrophique suivant le départ de Steve Nash pour les Los Angeles Lakers, tout le monde s’attendait à voir les Suns végéter au fond du classement de la conférence Ouest pour un moment. Le temps pour eux de reconstruire un effectif digne de ce nom. Mais à la surprise générale, cette équipe emmenée par Goran Dragic et Eric Bledsoe s’était montré ultra-compétitive, manquant les playoffs d’un cheveu avec un bilan plus qu’honorable (48v et 34d).
La suite fût moins sympathique, Phoenix ne parvenant pas – étrangement – à gérer son trop plein de talent au poste de meneur de jeu, et à trouver une solution décente à l’intérieur, ce qui conduira le club à se débarrasser presque coup sur coup de Goran Dragic et Isaiah Thomas. Et à, finalement, entamer la période de reconstruction. Ils ont toutefois eu la bonne idée de garder Eric Bledsoe, malgré la fâcheuse tendance du joueur à se blesser depuis son arrivée (il n’a joué que 63% des matchs possibles). Le transfert qui a fait venir Brandon Knight en février 2015 au prix d’un pick de draft bien juteux (celui reçu par les Lakers suite au transfert de Steve Nash en juillet 2012), lui, continue de susciter l’incompréhension parmi les fans et les observateurs.
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Heureusement pour les Suns, quand la direction garde ses picks de draft, elle parvient à faire mouche. Ces dernières saisons, Ryan Mc Donough, le general manager de la franchise, a réussi à mettre la main sur des talents bruts, comme Jamal Murray, T.J. Warren, et surtout Devin Booker. Il s’est aussi offert les services d’une poignée de vétérans – Tyson Chandler, Leandro Barbosa et Jared Dudley en tête – pour encadrer cette jeunesse flamboyante, mais dénuée d’expérience. Le produit final sur le terrain est très séduisant. Même si les résultats ne suivent pas forcément (5v - 11d avant leur rencontre de ce vendredi face aux Wolves).
L’absence de T.J. Warren pour plusieurs semaines va obliger Earl Watson, le coach, à s’adapter. Contre Orlando jeudi dernier, il a misé sur un trio d’arrières (Bledsoe, Booker et Knight) et a promu le rookie Marquese Chriss dans le cinq majeur aux côtés d’Alex Len. Plutôt maigrichon à l’intérieur (Chandler est absent jusqu'à nouvel ordre, mais pourrait revenir pour cette rencontre) avant d’affronter les Nuggets, les Suns vont probablement faire le pari de la vitesse et de la maîtrise du ballon pour venir à bout de leur adversaire. A suivre également les rookies Dragan Bender et Tyler Ulis qui devraient enfin disposer d’un peu de temps de jeu pour montrer ce qu’ils savent faire.
Les @suns en direct ce dimanche à partir de 21h30 sur @beinsports_FR! #NBASundays pic.twitter.com/lcjxxc7vgY
— NBA France (@NBAFRANCE) 24 novembre 2016
Ce qu’il faut savoir sur les Denver Nuggets
Danilo Gallinari était en bonne santé depuis le début de la saison. Et paf, v'la une jambe qui lâche. Un problème à la cuisse a contraint l'ailier à s’asseoir pour la rencontre face au Jazz d’Utah jeudi. Résultat, les Nuggets ont pris l’eau de tout bord et se sont montrés incapables de nourrir la marque en l'absence du meilleur scoreur de l'équipe (défaite 83-108). Un résultat d’autant plus décevant qu’ils avaient largement battu les coéquipiers de Boris Diaw trois jours auparavant, et avaient enchaîné avec un succès sur les Bulls de Chicago.
Meilleure équipe de la ligue aux rebonds (1er en % de rebonds/match), les Nuggets semblent avoir trouvé la bonne solution en réinsérant Kenneth Faried dans le cinq majeur à la place de Nikola Jokic. Même si cela paraît affecter négativement le jeu du pivot serbe, si prometteur l’an dernier et tellement décevant depuis le début de saison. Il est encore tôt, et Mike Malone, le coach, n’hésite pas à expérimenter différentes combinaisons. Certaines fonctionnent. D’autres non.
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Parmi les bonnes surprises côté Nuggets, comment ne pas parler de Jamal Murray. Le rookie originiare du Canada, qui ne parvenait pas à jeter un caillou dans l’océan lors de ses quatre premiers matchs professionnels, a réglé la mire depuis. Et de belle manière. Il tourne à 47% aux tirs à mi-distance ET à 3 points sur les 10 derniers matches selon le Elias Sports Bureau. Les fans des Nuggets avaient de quoi afficher un énorme rictus au visage après sa performance époustouflante face aux Bulls (24 points, 9/13 aux tirs).
Si l’absence de Danilo Gallinari n’arrange pas les affaires de Denver (surtout à la marque), ces derniers peuvent compter sur l’excellente forme de Wilson Chandler qui a les moyens de postuler pour le titre de meilleur 6e homme de l’année s’il continue sur sa lancée actuelle (et qu’il ne se blesse pas lui aussi). Le retour de Will Barton aide également à combler l'absence de Gallinari. Et si Jokic parvient à sortir de sa torpeur, les Nuggets ont vraiment les moyens de faire du bruit cette saison. A noter qu’ils jouent ce vendredi soir face au Thunder d’OKC.
Denver Nuggets @ Phoenix Suns, dimanche à 21h30 sur NBA League Pass et beIN Sports.