Tout porteur de projet autour de toutes les formes d’art réalisées dans la rue, ou dans des endroits publics, mettant en valeur le territoire francilien.
Sophia Lemonnier – Street Art
Décris-nous ton projet et son degré d'avancement.
À travers mes paréidolies je souhaite avant tout faire sourire les passants. J'espère aussi mettre en avant la dérive de notre cerveau, sa capacité à divaguer à travers des détournements. Mon projet n'a pas vraiment de fin, j'aimerai sûrement créer / imprimer des stickers compostables / biodégradables pour que les gens puissent à leur tour s'amuser dans la rue.
Raconte-nous la genèse de ton projet.
Une paréidolie (du grec ancien para-, « à côté de », et eidôlon, diminutif d'eidos, « apparence, forme ») est un phénomène psychologique, impliquant un stimulus (visuel ou auditif) vague et indéterminé, plus ou moins perçu comme reconnaissable. En réalité pour moi c'est surtout jolie sonorité pour une jolie signification. Lorsqu’une amie m’a parlé du mot paréidolie. Je ne savais pas que tous les cerveaux fonctionnaient de la même manière. J'ai trouvé ça génial j'ai commencé à partager des photos avec mes amis et ensuite j'ai vu ce concours.
En quoi ton projet réinvente ta discipline ?
Au-delà de rendre beau la rue ou la ville, je partage un message de légèreté et d'optimisme.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer ?
Ce sont ces formes qui d’abord me font rire. J’adore imaginer toute la vie des gens et des choses qui m’entourent. Et lorsqu’il n’y a personne, on trouve quand même quelque chose à imaginer
Pourquoi est-ce important de casser les codes selon toi ?
Le streetart c'est avant tout émerveiller les gens, modifier leur quotidien pour le rendre beau.
