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Daniel Radcliffe : "Je peux choisir mes rôles"

Daniel Radcliffe dans "Horns", le nouveau film d'Alexandre Aja. Daniel Radcliffe dans "Horns", le nouveau film d'Alexandre Aja.[© Metropolitan]

Aujourd’hui âgé de 25 ans, Daniel Radcliffe poursuit sa mue post-Harry Potter. On retrouve l’acteur britannique dans "Horns", le nouveau film fantastique d’Alexandre Aja, dans lequel il incarne un jeune homme accusé du meurtre de sa petite amie. Un rôle qu’il confie avoir choisi pour son originalité.

 

Qu’est-ce qui vous a plu dans "Horns"?

Je suis toujours à la recherche de rôles originaux et j’aime les films qui ont plusieurs niveaux de lecture. "Horns" refuse de rentrer dans un seul genre. C’est pour ça que c’est un film fascinant. Ca raconte l’histoire d’un outsider mais aussi une belle histoire d’amour. 

 

Aviez-vous, Alexandre Aja et vous, les mêmes envies pour votre personnage Ig ? 

De manière générale, Alexandre et moi avons eu la même vision du film. Il m’a montré des images qui m’ont tout de suite parlé. En revanche, j’ai longtemps cherché les raisons pour lesquelles Ig devenait diabolique alors qu’Alexandre, lui, pensait que ce n’était pas Ig qui devenait diabolique mais le monde qui l’entourait. Ca m’a donné un nouvel éclairage sur mon personnage. Ig est très réticent à embrasser ce côté obscure mais il doit accepter la situation.

 

Quel genre de personnage vouliez-vous que le public trouve en Ig ?

C’est une bonne personne, qui a un grand cœur. Il est loyal et ressent les choses de façon très intense. Je voulais que le public puisse comprendre pourquoi il fait ces choses. Il est une sorte d’anti-héros classique.

 

Regardez-vous des classiques pour préparer vos rôles? 

Je sais que certains le font mais je n’ai jamais compris cette démarche. Je préfère me concentrer sur les scènes. Les travailler encore et encore avec des amis, des coachs pour trouver des idées, des pistes. 

Je fais aussi beaucoup appel à la musique. Je choisis un morceau pour chaque personnage... Sur ce film, la musique est très importante pour mon personnage. Il est DJ. 

 

Votre expérience dans la pièce "Equus" vous a-t-elle aidé pour ce film ?

Chaque rôle que j’ai fait par le passé m’aide. Et bien sûr qu’"Equus" a pu m’aider pour jouer Ig mais je n’ai jamais réfléchi consciemment en quoi Alan ressemblait à Ig ou comment je pourrai utiliser ce que j’ai appris en jouant dans cette pièce. Faire "Equus" quand j’avais 17 ans a été très important parce que c’était un vrai challenge et ça m’a donné le sentiment qu’on pouvait retirer beaucoup de satisfaction à réussir une chose très difficile.  

 

A-t-il été difficile de vous débarrasser de l’image de Harry Potter?

L’industrie cinématographique n’a pas de mal à me voir dans autres choses. C’est plutôt le public. Pour la plupart des gens, je suis encore Harry Potter. Mais je ne peux pas envisager ma carrière par rapport à ce personnage. Je dois prendre mes décisions par rapport à ce que je trouve exaltant.

Aujourd’hui, je suis dans une position confortable qui me permet de choisir. Ca ne sera peut-être pas toujours le cas. J’essaie donc de faire le plus de choses différentes possibles.

 

Comment choisissez-vous vos projets?

Je n’ai pas de ligne de conduite fixe. Cela peut être l’envie de travailler avec un réalisateur avec lequel j’ai toujours rêvé de travailler ou collaborer avec des acteurs que j’ai toujours aimés… Mais le choix découle majoritairement du scénario et du personnage.

 

Vous n’avez pas encore fait beaucoup de comédies…

J’ai joué dans la comédie "Et (beaucoup) plus si affinités" qui sortira à la fin du mois d’octobre en France. Mais "Horns" est vraiment drôle. C’est une comédie noire. J’espère que dans le futur je serai amené à en faire davantage parce que j’aime beaucoup cela. C’est d’ailleurs le genre de films avec lequel j’ai grandi.

 

"Horns", de Alexandre Aja, avec Daniel Radcliffe, Max Minghella, Juno Temple et Joe Anderson. En salles.

 

La bande-annonce de "Horns" :

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