Le talent puissance trois (au moins). Déjà primée aux Emmys et aux Tonys, les récompenses de la télévision et du théâtre aux Etats-Unis, Viola Davis a remporté, ce dimanche 26 février, l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle.
Cette dernière récompense, la plus prestigieuse du cinéma outre-Atlantique, vaut à l'actrice américaine de 51 ans de rentrer dans le cercle très fermé des comédiens détenteurs de «la triple couronne d'interprétation».
A lire aussi : Oscars 2017 : un retour en force des minorités
C'est ainsi en effet que l'industrie cinématographique américaine désigne les acteurs titulaires du fameux triplé Emmy, Tony et Oscar. Avant Viola Davis, seulement vingt-deux acteurs (treize femmes et neuf hommes) l'ont réussi. Elle est la première actrice afro-américaine à achever ce parcours impressionnant.
Son nom est donc à présent inscrit pour l'éternité à côté de ceux d'acteurs prestigieux tels qu'Ingrid Bergman, Jeremy Irons, Helen Mirren ou encore Al Pacino.
Un symbole du dépassement de soi
Si l'académie des Oscars a reconnu dimanche son talent pour son interprétation de Rose Maxson dans le film «Fences» de Denzel Washington, c'est ce même rôle de femme trompée, campé cette fois au théâtre à Broadway, qui lui avait valu une pluie de récompenses, dont un Tony award.
.@violadavis gives #Oscars acceptance speech: Artists "the only profession that celebrate what it means to live a life" pic.twitter.com/6saH17l0di
— ABC News (@ABC) 27 février 2017
Quant à la télévision, c'est à la série «How To Get Away With Murder» (littéralement «Comment échapper à une condamnation pour meurtre»), dans laquelle elle joue le rôle d'Annalise Keating, une professeure de droit criminel, que Viola Davis doit son Emmy award, remporté en 2015.
Dimanche, en recevant son Oscar, Viola Davis a expliqué avoir voulu devenir actrice parce que c'était «le seul métier qui célèbre la vie». Elle est surtout devenue une source d'inspiration pour des millions de personnes.