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Rio 2016 : Manaudou contre Phelps, un choc de titans

Florent Manaudou à l'entraînement à l'Olympic Aquatics Stadium le 4 août 2016 à Rio [GABRIEL BOUYS / AFP] Florent Manaudou à l'entraînement à l'Olympic Aquatics Stadium le 4 août 2016 à Rio [GABRIEL BOUYS / AFP]

Manaudou contre Phelps, le géant marseillais contre le Kid de Baltimore: la deuxième journée des Jeux de Rio offre un duel de fauves dans la piscine, avec l'entrée en lice d'un des leaders d'une équipe de France toujours à la recherche de sa première médaille.

Florent Manaudou, champion olympique du 50 m libre d'un côté, Michael Phelps et ses 22 médailles dont 18 en or, de l'autre : dans le ring aquatique de Barra, ce sera un choc de titans, à 23h52 (04h52 françaises), à l'occasion du relais 4 x 100 m. Une épreuve dominée par les Bleus depuis 2012.

A lire aussi : Rio 2016 : le programme des Bleus du dimanche 7 août

Battus trois fois d'affilée, aux JO de Londres puis aux Mondiaux de 2013 et 2015, les relayeurs américains veulent leur revanche.

JO-2016 : Michael Phelps [Thomas SAINT-CRICQ, Kun TIAN / AFP]
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JO-2016 : Michael Phelps

 

Et surtout, ils veulent offrir à Phelps sa 23e médaille olympique, pour le hisser encore plus haut au sommet de cet Olympe qu'il domine déjà. Avec d'ambitieux Australiens en embuscade, un nouveau titre serait un exploit pour les Bleus. Une médaille est cependant dans les cordes du quatuor français, ce qui ouvrirait le compteur bleu, resté à zéro samedi avec les échecs de Romain Bardet et ses camarades en cyclisme sur route ainsi que des judokas sur le tatami.

Pour une breloque, de quelque métal que ce soit, le judo semblait encore candidat dimanche. Avec Priscilla Gneto, médaillée de bronze en 2012 à Londres en -52 kg, par exemple.

Gneto barrée par Kelmendi

Problème: dès le 2e tour, elle va affronter la Kosovare Majlinda Kelmendi. Porte-drapeau de son pays, admis au banquet olympique cette année, la double championne du monde a gagné 101 de ses 105 combats depuis les JO de Londres. Un os, donc.

Majlinda Kelmendi en tête de la délégation kosovare lors de la cérémonie des JO-2016 le 5 août 2016 au stade Maracana à Rio [PEDRO UGARTE / AFP]
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Majlinda Kelmendi en tête de la délégation kosovare lors de la cérémonie des JO-2016 le 5 août 2016 au stade Maracana à Rio

 

Pour grappiller une récompense dimanche, la délégation française devra peut-être se rabattre sur ces "petits" sports qui font l'actualité une fois tous les quatre ans. Comme le tir par exemple, avec Céline Goberville qui avait décroché la première médaille bleue en 2012, l'argent au pistolet à 10 m. La pistolière picarde est de retour à Rio, et rêve de quelque chose même si elle se satisfera de retomber très vite dans l'anonymat. "En fait je détesterais être Tony Parker ou Teddy Riner !", a-t-elle confié.

Les autres médailles possibles seront à chercher du côté du cyclisme, avec Pauline Ferrand-Prévot, ou de l'escrime, avec Erwann le Pechoux.Championne du monde sur route en 2014, "PFP" était une des favorites de la course à Copacabana. Mais un problème de santé en début de saison et une chute aux Mondiaux de VTT, en juillet, ont changé la donne. Une 4e place, comme Julian Alaphilippe samedi, serait presque une surprise. La Champenoise de 24 ans pense en fait surtout au 20 août et à l'épreuve de VTT, une discipline où elle avait conquis le titre mondial en 2015.

Les "Experts" en scène

Pour Erwann le Pechoux, vice-champion d'Europe en juin, une médaille serait également un exploit, comme pour son coéquipier du fleuret, Enzo Lefort. Car les favoris sont bien le Chinois Lei Sheng, tenant du titre, le Japonais Yuki Ota, actuel champion du monde, ou l'Américain Alexander Massialas, N.1 mondial.

Lei Sheng en tête de la délégation chinoise lors de la cérémonie des JO-2016 le 5 août 2016 au stade Maracana à Rio [Leon NEAL / AFP]
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Lei Sheng en tête de la délégation chinoise lors de la cérémonie des JO-2016 le 5 août 2016 au stade Maracana à Rio

 

Sans médailles en jeu cette fois, la journée de dimanche verra l'entrée en lice de deux autres stars de la natation française: Yannick Agnel sur 200 libre, la distance qui l'avait consacré à Londres en 2012, et Camille Lacourt, le champion du monde du 100 m dos.

Côté sports "co", ce sera l'apparition des "Experts" du hand, double champions olympiques, contre la Tunisie (19h50 locales, 00h50 mardi françaises). Et celle du Team "Yavbou" en volley, contre l'Italie (09h30 locales, 14h30 françaises). Champions d'Europe, vainqueurs de la Ligue mondiale 2015 sur les terres du Brésil, la bande à Earvin Ngapeth rêve de resigner aux JO.

Du côté des filles, les troupes chahuteuses de Fanny Horta voudront confirmer leur magnifique entrée sur la scène olympique du rugby à VII, avec une place en quart de finale déjà en poche. Mais l'adversaire sera d'un autre niveau que les Espagnoles et les Kényanes, balayées samedi 24 à 7 et 40 à 7. Car il s'agira de la Nouvelle-Zélande (à 11h30 locales, 16h30 françaises), les All Blacks au féminin.

Enfin, du côté du canoë-kayak slalom, le triple champion olympique Tony Estanguet sera bien au Whitewater stadium de Deodoro. Mais comme spectateur. Désormais membre de la commission des athlètes du CIO, il sera supporteur pour l'entrée en lice de son successeur, Denis Gargaud, champion du monde 2011 mais encore novice aux JO.

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