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DJ Missill : la musicienne, graphiste et designer est décédée à l’âge de 42 ans

Ses sets mettaient le feu au dancefloor. [LEON NEAL / AFP]

Figure de la scène électro française, DJ Missill, de son vrai nom Emilie Talieu, est décédée ce 14 juin, a annoncé le festival Panoramas sur son compte Facebook.

Le monde de l’électro est en deuil. Le compte Facebook du festival Panoramas, avec lequel elle avait plusieurs fois collaboré, a ce mardi 14 juin annoncé la mort de DJ Missill, de son vrai nom Emilie Talieu.

«Toute l'équipe de Wart et du festival Panoramas est tellement triste d'apprendre la disparition de Dj Missill», est-il écrit dans un message posté sur le compte Facebook de l’événement. Nous avions eu la chance de travailler en booking et de programmer plusieurs fois Émilie, que ce soit sur le festival Panoramas ou au Club Coatelan. Ta musique, ton énergie et cette joie de vivre que tu partageais vont nous manquer. Nous avons aujourd’hui une grosse pensée pour sa famille et ses proches ».

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Graffeuse, graphiste, productrice, designer, DJ… Missill avait commencé à se faire connaître dans les années 1990 avec ses graffitis colorés inspirés de la pop culture et des mangas.

Des performances sur scène

Au début des années 2000, la jeune femme était passée derrière les platines et était devenue DJ star dans les années 2010, faisant danser la planète électro avec un son très personnel nourri de ses différents voyages. «Missill s’aventure hors des sentiers battus et innove constamment grâce à ses mixes brouillant les frontières de l’électro, du hip-hop ou du dancehall, est-il indiqué dans sa biographie sur last.fm. La virtuose des platines réinvente les styles, entre autres electro-rock, grime, baile funk, booty bass, breakbeat, ragga…».

«Pyromanes des dance-floors», comme indique toujours last.fm, Missill était «une artiste de scène. Ses concerts, performances authentiques - à l’image des compétiteurs sportifs de haut niveau - offrent une énergie contagieuse».

Dans une interview donnée en 2019 à Ouest France, après avoir notamment travaillé avec l'artiste sénégalaise Seny Camara, Missill avait décrit sa musique «d’électro world». Militante féministe, elle avait également créé le collectif féminin O’Sisters, réunissant des artistes du monde entier.

Missill tenait aussi à porter un message écologique. «J’ai voulu faire une musique authentique et en lien avec la nature, avait-elle indiqué à Ouest France. «C’est le sens du morceau Climate Change, ou encore 432 MHz, dédié aux arbres et à cette fréquence que certains qualifient de naturelle, en harmonie avec la nature et le corps».

Le festival des TransMusicales lui a rendu hommage dans une série de tweets.

De nombreux fans saluent sa mémoire.

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