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Les sociétés de Trump endettées de 650 millions de dollars

Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump s'adresse à ses partisans, le 19 août 2016 à Diamondale (Michigan) [JEFF KOWALSKY / AFP] Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump s'adresse à ses partisans, le 19 août 2016 à Diamondale (Michigan) [JEFF KOWALSKY / AFP]

Les sociétés de Donald Trump ont un endettement d'au moins 650 millions de dollars, soit plus du double du montant annoncé par le candidat républicain dans le cadre de sa campagne, rapporte le New-York Times.

Le quotidien a fait appel à un institut d'étude spécialisé dans l'immobilier pour collecter des données concernant les propriétés du magnat des affaires, en particulier ses immeubles de bureaux et ses parcours de golf.

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Il en ressort qu'en plus des 650 millions de dettes «une partie importante» de la fortune de Donald Trump dépend de trois accords avec des partenaires ayant souscrit des emprunts totalisant 2 milliards de dollars.

Des banques en guise de créancier

Si ces emprunts n'étaient pas remboursés, Donald Trump n'en serait pas tenu responsable, mais la valeur des investissements qu'il a réalisés conjointement plongerait, assure le New York Times.

Parmi les créanciers de l'empire Trump figurent une des principales banques de Chine (Bank of China), pays que le candidat présente régulièrement comme l'ennemi commercial à soumettre, ainsi que Goldman Sachs, la célèbre banque d'affaires que Trump accuse d'avoir favorisé sa rivale Hillary Clinton.

Les «mystères» de la fortune de Donald Trump

Sans même parler de pressions éventuelles, cette information pourrait bien mettre à mal la réputation d’homme d’affaire accompli de Donald Trump, lui qui aime à se présenter comme un multimilliardaire qui se finance seul et ne dépend de personne, et à présenter sa réussite dans les affaires comme un gage de ses capacités à diriger les Etats-Unis. Il affirme peser 10 milliards de dollars, un montant contesté par de nombreux experts.

Dernier aspect de l’enquête, mais non des moindres, les «mystères» qui entourent sa fortune. Le New-York Times estime que c’est la première fois qu’un candidat à l’élection présidentielle «a une fortune aussi compliquée» à analyser, rappelant à cette occasion que le candidat Trump a «refusé de divulguer ses déclarations de revenus ou d’autoriser une évaluation indépendante de ses actifs». Plus que jamais, la fortune (fictive ou réelle) du candidat républicain est sujette à fantasmes. 

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