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De Ronaldinho à Boskovic, les n°10 du PSG

Arrivé en 1982, Safet Susic est l'un des premiers grands n°10 du Parc. Durant neuf saisons, chaussettes baissées, le milieu offensif bosnien inscrit 85 buts et réalise 61 passes décisives en 345 matchs. «Magic Susic» remporte également une Coupe de France et surtout le premier titre de champion de France du Paris-Saint-Germain en 1986. Signe de son attachement, il habite aujourd'hui encore en banlieue parisienne, à Saint-Germain-en-Laye.[© Alain Gadoffre / Icon Sport ]
Rai a mis une saison à s'acclimater à la France. Après une année 1993-1994 difficile, le Brésilien montre ensuite toute sa classe, aussi bien sur le terrain que dans son comportement. Après 215 matchs pour 72 buts, auréolé de cinq titres, «Capitaine Rai» quitte en héros le Paris-Saint-Germain en 1998. Il a été désigné meilleur joueur de l'histoire du club, devant Pauleta. [© Eric Renard / Icon Sport ]
Jay-Jay Okocha, le fantasque nigérian, est arrivé en 1998 en provenance de la Turquie et de Fenerbahçe, contre 13 millions d'euros environ. S'ensuivent quatre saisons de dribbles géniales et de lourdes frappes, pour 103 matchs et 15 buts. Mais «Jay-Jay» n'a gagné qu'une coupe Intertoto dans la capitale. [© Olivier Andrivon / Icon Sport ]
Transféré en 2001 depuis Grêmio pour sept millions d'euros, Ronaldinho endosse le n°10 l'année suivante. Sous la direction de Luis Fernandez, le jeune brésilien alterne entre des actions géniales et des passages à vide ou sur le banc. Au total, «Ronnie» joue 77 matchs pour 25 buts, mais sans remporter de titre, avant de partir en 2003 pour le Barça, moyennant 30 millions d'euros. [© Eric Renard / Icon Sport]
Le vrai-faux transfert d'Hakan Yakin, à l'été 2003, est sans doute l'un des plus grands imbroglios de l'histoire du PSG. Le meneur de jeu suisse au pied gauche de velours est alors courtisé par des clubs tels que Dortmund, l'Atlético ou Liverpool. Il décide de s'engager avec Paris, mais en raison d'une opération des adducteurs réalisée en Suisse, contre l'avis du club, le joueur est finalement viré deux semaines plus tard. [© Paris.canal historique]
Branko Boskovic est ensuite recruté dans la foulée depuis Étoile rouge Belgrade (5 millions d'euros) par Vahid Halilhodzic. Mais celui qui est alors un grand espoir serbe ne parvient pas à convaincre sur la durée, malgré notamment un doublé magistral contre l'OM en 2004. «Bosko» est ensuite prêté à Troyes en 2006, avant d'être transféré définitivement l'année suivante. [©  Eric Renard / Icon Sport ]
A la suite d'une saison en demi-teinte au Milan AC, Vikash Dhorasoo arrive dans la capitale en 2005. Il s'impose vite au poste de meneur de jeu, offrant notamment la Coupe de France d'une frappe monstrueuse de 25 mètres face à l'OM. Mais après des critiques à l'encontre de Guy Lacombe, Vikash Dhorasoo est licencié en octobre 2011. [© Top Images / Icon Sport ]
Marcelo Gallardo est transféré en janvier 2007 depuis River Plate. S'il inscrit son premier but dès le mois suivant, sur coup-franc, face à... Monaco, l'Argentin est loin du niveau qu'il affichait dans la Principauté, entre 1999-2003. Après douze petits mois et 28 matchs (pour deux buts), Gallardo et le PSG décident de résilier son contrat. [© Sports / Icon Sport]
En janvier 2008, le PSG veut renouer avec la tradition et attire deux «stars» brésiliennes : Everton Santos et Souza. Ce dernier jouis d'une belle cote de popularité au Brésil, étant l'un des joueurs phares du prestigieux club de Sao Paulo depuis cinq saisons. Mais dans un contexte compliqué au PSG de Colony Capital, Souza ne trouve pas ses marques et refera ses valises six mois plus tard pour rentrer au Brésil. Coût de l'opération pour Paris : quatre millions d'euros. [© X. Laine / Icon Sport ]
En provenance du Mans, Stéphane Sessègnon est recruté à l'été 2008, pour huit millions d'euros. Le Béninois effectue de bon débuts et il est même comparé par certains à Jay-Jay Okocha, pour son côté virevoltant. Sessègnon est ainsi nominé pour le titre de meilleur joueur de Ligue 1 de la saison. Mais son niveau baisse ensuite lors des années suivantes, et après 105 matchs pour 10 buts, il quitte le club en 2011 afin de rallier l'Angleterre et Sunderland.[© Newspix / Icon Sport ]
Après un prêt à l'Espanyol Barcelone depuis Monaco, Nenê s'engage avec le Paris-Saint-Germain à l'été 2010, contre 5 millions d'euros. Grâce à sa patte gauche, le milieu brésilien devient l'un des joueurs majeurs du PSG du début de l'ère qatarie. Mais il est ensuite peu à peu poussé sur le banc par les arrivées de nouvelles stars, et il quitte la capitale, à contrecœur, trois ans plus tard. Avec un bilan plus qu'honorable : 48 buts inscrits en 112 matchs. [© Jean Paul Thomas / Icon Sport ]
Zlatan Ibrahimovic est recruté en 2012 au Milan AC pour 20 millions d'euros, et récupère le n°10 de Nenê après le départ de ce dernier au mercato hivernal. Son talent, ses réalisations (156 buts en 180 matchs) et son charisme font de lui l'une des légendes du Paris-Saint-Germain, ainsi que le meilleur buteur du club. Le géant suédois a remporté douze trophées en quatre saisons avec Paris. [© Nolwenn Le Gouic/Icon Sport ]
Javier Pastore est la première «grosse» recrue du PSG version QSI. En 2011, le club débourse en effet 42 millions d'euros pour le faire venir de Palerme, record de l'époque en France. Mais après des débuts tonitruants, «El Flaco» n'a que trop peu l'occasion de démontrer son énorme talent en raison de ses nombreuses blessures. Après le départ de Zlatan, Pastore a repris le n°10 au début de la saison 2016, avant, peut-être, de le transmettre à Neymar. [© Anthony Dibon/Icon Sport ]