En images : Les masques de protection les plus insolites dans le monde

Pour se protéger de la pandémie de Covid-19, un habitant de Manille se promène dans les rues de son quartier en utilisant un masque artisanal, fabriqué à partir d'une bonbonne de fontaine à eau, le 05 avril 2020. Face à une pénurie de masque ou au coût trop élevé de celui-ci, certains ont recours au système D et invente des moyens originaux pour tenter de se préserver du coronavirus. [©Ted ALJIBE/AFP]
Autre exemple de masque alternatif issu de la débrouillardise, avec cette photo où l'on voit un homme prenant la pose à Kampala, capitale de l'Ouganda, le 1er avril 2020. Selon Sumy Sadurni, photographe espagnole à l'origine de cette photo, ce masque de protection aurait été bricolé à partir d'une pièce mécanique de voiture ou quelque chose de similaire. [©Sumy SADURNI/AFP]
Une jeune femme en costume de félin et portant un masque de protection au sourire carnassier, se tient sur la place Rouge en face de la cathédrale Saint-Basile dans le centre de Moscou, le 25 mars 2020. A partir de ce jour-là, cette jeune russe aux faux airs de Catwoman, doit désormais rester chez elle comme le recommande le président russe, Vladimir Poutine afin de ralentir l'épidémie de coronavirus.[©Alexander NEMENOV/AFP]
Autre bricolage de masque de protection mais celui-ci n'a pas été réalisé pour se protéger contre le coronavirus mais pour protester contre la pénurie de masques dans les pharmacies de Colombie. Ce collégien pose devant l'objectif du photographe Raul Arboleda, devant le collège Julio Cesar Turbay, dans la ville colombienne de Soacha, le 11 mars 2020. Comme tous les élèves de sa classe, il a confectionné son masque à l'aide de matériaux de récupération en choisissant des bouteilles en plastique et du tissu et en s'inspirant pour le modèle d'un masque à gaz. [©Raul ARBOLEDA/AFP]
A Beyrouth, le 27 mars 2020, une femme porte un masque d'un motif palestinien, inspiré du keffieh, pièce de tissu traditionnel à carreaux noir et blanc servant de coiffe à l'origine pour se protéger du vent, du sable et du soleil, et devenue au fil du temps le symbole et l'emblème des Palestiniens. Ces masques de protection sont fabriqués par des tailleurs palestiniens dans le camp de réfugiés de Burj al-Barajneh dans le sud de la capitale libanaise. Pour lutter contre la propagation du Covid-19, ils ont été distribués gratuitement aux réfugiés palestiniens vivant dans les camps du Liban.[©Joseph EID/AFP]
Un policier mexicain porte un masque facial au style très expressif et effrayant, alors qu'il se tient en faction dans une rue fermée à la circulation, proche de la place Zocalo, dans la ville de Mexico, le 02 avril 2020. Ce masque très personnel porté par ce policier devrait dissuader les habitants de Mexico de ne pas enfreindre le confinement décrété le lundi 30 mars par le gouvernement mexicain.[©Pedro PARDO/AFP]
Autre masque, autre stratégie avec cette médecin nicaraguayenne qui arbore un masque à l'effigie de Pikachu, Pokémon le plus célèbre dans le monde, en attendant des patients sur un marché de Managua, le 18 mars 2020. Son masque coloré de Pikachu tirant la langue, doit être un moyen idéal pour un médecin qui ne veut pas effrayer les jeunes patients et ainsi pouvoir les ausculter tranquillement ; à moins que notre femme médecin soit juste une fan inconditionnelle des Pokémons. [©Inti OCON/AFP]
Plus original et mystérieux, c'est le masque de protection recouvrant tout le visage - à l'exception des yeux, de cette femme qui marche dans une rue à Pékin, le 1er avril 2020.[©Nicolas ASFOURI/AFP]