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Les 5 hôtelleries religieuses où aller se reposer pendant les vacances en France

L'abbaye de Sénanque, à Gordes, est très célèbre pour ses champs de lavandin.[© Office de tourisme du Lubéron.]

Qui n'a jamais rêvé de calme pour ses vacances ? Et si le meilleur moyen de le trouver était de se reposer dans un lieu propice au recueillement ? Voici cinq hôtelleries religieuses – situées dans des abbayes ou dans des couvents – qui accueillent des visiteurs toute l'année.

Certaines de ces hôtelleries sont réservées aux visiteurs individuels ou en petit comité, d'autres sont ouvertes aux familles et aux groupes plus nombreux. Mais toutes ont en commun de faire partie d'un patrimoine historique et architectural unique en France, dans des régions particulièrement préservées. 

Montmartre, la plus insolite

Peu de gens le savent mais ceux qui le souhaitent peuvent aller dormir juste derrière la basilique du Sacré-coeur de Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, à la maison d'accueil Ephrem. Pour une journée, une nuit ou plusieurs jours, les visiteurs sont accueillis par une prêtre ou une soeur bénédictine du Sacré-coeur de Montmartre, avec qui les dates et les tarifs sont convenus. Pour y séjourner, il faut ensuite s'engager à participer à la vie du sanctuaire, aux offices notamment.

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Pozzo, la plus chic

Sur l'île de Beauté, dans le très préservé Cap Corse, se cache une magnifique maison d'hôte. Le Couvent de Pozzo propose trois chambres (de 1 à 5 personnes), ainsi qu'une maison de vacances (10 à 15 personnes) et invite à la retraite. Là, avec une spendide vue et une piscine, les visiteurs peuvent profiter du cadre idyllique qui s'offrent à eux. Sur demande, ils peuvent également bénéficier d'une table d'hôtes, où leur sera servie une cuisine et méditerranéenne. Prix compris entre 120 et 330 euros la nuit.

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Lérins, la plus insulaire

Au large de Cannes, la petite île Saint-Honorat abrite l'abbaye Notre-Dame de Lérins. Là, vivent une dizaine de moines cisterciens, qui accueillent toute l'année jusqu'à 30 personnes. Les retraites sont accessibles à tous, de fin décembre à fin octobre, pour deux nuits minimum et une semaine maximum. Pour y séjourner, il faut se plier aux règles de Saint-Benoit, respecter le silence et participer aux offices religieux. Il n'y a pas de tarif imposé, les frais de séjour sont laissés libres.

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Sénanque, la plus dépaysante

Située dans un vallon au coeur de la Provence, dans le village de Gordes, l'abbaye Notre-Dame de Sénanque est un spendide édifice cistercien, toujours habitée par une communauté de moines. Deux solutions s'offrent aux personnes qui souhaiteraient y séjourner : s'inscrire à une retraite à thème ou venir en individuel. Durant leur passage à Sénanque (huit jours maximum), les visiteurs sont invités à ne pas utiliser leur véhicule pour vivre pleinement dans le monastère. Le prix conseillé est de 30 euros par jour.

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Saint-Guénolé, la plus isolée

En Bretagne, à l'extrême pointe du Finistère, les bâtiments en granit de la communauté bénédictine de Saint-Guénolé affrontent les vents et marées depuis des siècles. Au milieu des ajoncs et de la bruyère, les visiteurs pourront assister aux offices célébrés par les frères, dans le plus pur style grégorien. Ils disposent de deux lieux d'accueil : deux pavillons proches du monastère pour accueillir les personnes désireuses de vivre un temps de retraite et le «Penity» qui accueille des familles, des groupes d'adulte ou de jeunes. Les tarifs sont à convenir avec les frères.

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