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Les 10 films à voir au cinéma cet été

Tom Cruise reprend du service dans le sixième volet de la saga "Mission Impossible" [© 2018 Paramount Pictures. All rights reserved.]

Du film d’animation à la comédie musicale en passant par le thriller psychologique, voici une sélection de longs-métrages à visionner avec une glace, à l’ombre des températures caniculaires.

«Les indestructibles 2», de Brad Bird (en salles)

Quatorze ans après le premier volet récompensé par l’oscar du meilleur film d’animation en 2005, «Les Indestructibles 2» pulvérise le record du nombre d’entrées pour un film d'animation partout dans le monde. Dans cette suite des studios Disney-Pixar, doublée dans la version française par Louane Emera, Amanda Lear et Gérard Lanvin, l’histoire commence là où elle s’est arrêtée, s’ouvrant sur une scène d’action pleine de panache, menée tambour battant par le réalisateur Brad Bird. L’avenir de la famille des super-héros masqués est menacé.

Bannis du système de protection gouvernemental, Bob Parr, sa femme Hélène, alias Elastigirl, et leurs trois enfants Violette, Flèche et le bébé Jack-Jack se retrouvent comme de simples citoyens. C’est sans compter sur le milliardaire Winston Deavor, et sa sœur Evelyn, qui les engagent pour redorer le blason des justiciers. Pour assurer cette campagne de réhabilitation et combattre les méchants, la mère de famille est choisie, contre toute attente, pour renfiler son collant, laissant son mari au foyer s’occuper des tâches ménagères, des devoirs et des peines de cœur de sa fille adolescente. «Les Indestructibles 2» séduit donc par son double niveau de lecture, qui plaira aussi bien aux enfants qu’aux parents, son humour et son découpage.

«Skyscraper», de Rawson Marshall Thurber (11 juillet)

Après «Agents presque secrets», Dwayne Johnson retrouve le réalisateur Rawson Marshall Thurber pour ce blockbuster, dont l’action se déroule en Chine. Ancien leader de l’équipe de libération d’otages du FBI et ex-vétéran de guerre, Will Ford supervise la sécurité des gratte-ciels du pays quand un incendie se déclare dans l’un d'entre eux. Accusé à tort d’être à l’origine de cette catastrophe, ce héros bodybuildé devra traquer ses ennemis et – accessoirement – libérer sa famille en proie aux flammes. On retrouve également au casting Neve Campbell («Scream»), Pablo Schreiber («Orange is the New Black») et Chin Han («Ghost in the Shell»).

«Ant-Man et la Guêpe», de Peyton Reed (18 juillet)

Enorme succès au box-office, le précédent volet avait permis de récolter 425 millions d’euros lors de sa sortie en 2015. Cet été, les fans pourront découvrir la nouvelle production des studios Marvel, avec la présence de Paul Rudd et Evangeline Lilly. Le héros, Scott Lang, décide de renfiler son costume, aux côtés de la Guêpe, dans une mission qui lui est confiée par Hope van Dyne et le Dr Hank Pym. «Il y a beaucoup de choses qui me plaisent dans le film, mais ce qui m’a le plus séduit, c’est de présenter la Guêpe au public et de voir Hope van Dyne dans la peau d’une super-héroïne aux incroyables pouvoirs», explique le réalisateur, Peyton Reed. Un film qui promet de l’action, du rire et de l’aventure.

«Mamma Mia : Here we go again», de Ol Parker (25 juillet)

Dix ans après la comédie musicale qui racontait le mariage de Sophie (Amanda Seyfried) et avait attiré pas moins d'un million et demi de spectateurs en France, le deuxième volet de «Mamma Mia» s'intéresse cette fois-ci à la grossesse de la jeune femme. Cette dernière est quelque peu perdue et trouve du réconfort auprès des amies de sa mère, Donna (Meryl Streep). Tout ce petit monde va se retrouver sous le soleil grecque de l'île Kalokairi. Et les fans seront ravis de réécouter les meilleurs tubes du groupe ABBA. A l'occasion de sa sortie dans les salles hexagonales, Le Grand Rex, à Paris, propose une avant-première le 24 juillet rythmée par une bande-originale endiablée et assurément disco.

«Hôtel Transylvanie 3 : Des vacances monstrueuses», de Genndy Tartakovsky (25 juillet)

Fatigué par son travail à l'hôtel, Drac a envie de se ressourcer et de se reposer en compagnie de ses proches. Quoi de mieux, dès lors, que d’embarquer à bord d’une croisière où s’enchaînent les matchs de volley et les séances de bronzage au clair de lune. Mais, ce séjour paradisiaque va tourner au fiasco. Marvis découvre en effet que Drac est tombé amoureux de la capitaine humaine du paquebot. Une capitaine pas si innocente que cela… Un troisième chapitre toujours aussi réussi et drôle que les deux précédents films de la saga. L’acteur Adam Sandler et la chanteuse Selena Gomez assurent, en partie, le doublage dans la version américaine.

«Mission Impossible – Fallout», de Christopher McQuarrie (1er août)

Tom Cruise a donc resigné pour ce sixième opus de la franchise, dans lequel il prête de nouveau ses traits à l’agent Ethan Hunt. Il se retrouve embarqué dans une nouvelle mission qu’il tentera de réussir avec l’aide de l’Impossible Mission Force (IMF) et de plusieurs alliés. Ce nouveau numéro qui se déroule notamment à Paris et reste très attendu par l’ensemble des fans, devrait être «plus sombre et dramatique émotionnellement» que les cinq premiers, souligne le réalisateur. Les cascades à couper le souffle seront par contre toujours au rendez-vous. Pour preuve, Tom Cruise, qui tentait d’enjamber deux immeubles, s’est fait une double fracture de la cheville pendant le tournage. Un acteur prêt à tout pour donner vie à son personnage.

«Under the Silver Lake», de David Robert Mitchell (8 août)

Figure du cinéma américain indépendant, David Robert Mitchell («It Follows») rend hommage à la pop culture et à l’univers de David Lynch dans ce troisième long-métrage, en plein cœur de Los Angeles. «Le film est un mystère, la narration est un mystère, le personnage principal est un mystère», a-t-il expliqué en mai 2018 lors de son passage sur la Croisette. Andrew Garfield y joue Sam, un trentenaire paumé qui passe le plus clair de son temps allongé dans son canapé ou à espionner sa voisine. Jusqu’au jour où cette «belle plante», incarnée par Riley Keough, disparaît mystérieusement. S’ensuit une virée psychédélique dans la Cité des Anges, qui surfe avec les codes du film noir. Coup de cœur pour la BO signée par le compositeur des films d’Alfred Hitchcock, Bernard Herrmann.

«Le monde est à toi», de Romain Gavras (15 août)

Le fils du réalisateur, Costa-Gavras, signe un polar qui parle de banlieue avec, notamment, au générique, Isabelle Adjani, Vincent Cassel et Oulaya Amamra révélée dans le film «Divines» (Caméra d'or au Festival de Cannes 2016) et mis en scène par sa soeur, Houda Benyamina. L'histoire raconte les mésaventures de François qui rêve de distribuer des Mr Freeze au Maghreb mais fait chou blanc quand il découvre que sa mère a dilapidé toutes ses économies. Il va s'associer à Poutine, petit caïd, qui lui propose de se refaire grâce à un plan en Espagne.

«BlacKkKlansman», de Spike Lee (22 août)

Spike Lee effectue un retour en force, présentant un thriller politique interprété par Adam Driver, à l’affiche du septième volet de «Star Wars», et John David Washington, fils de Denzel. Connu pour son engagement de longue date dans la défense des droits des Afro-Américains, le cinéaste de «Malcolm X» porte à l’écran l’histoire vraie de Ron Stallworth, premier officier de police d’origine africaine de Colorado Springs, qui a réussi à intégrer de manière assez atypiques les rangs de l’organisation locale du Ku Klux Klan, dans les années 1970. Pour cette infiltration à haut risque, l’homme pourra compter sur l’aide précieuse de son partenaire, Flip Zimmerman. Dans l’Amérique de Donald Trump, cette œuvre qui fait référence au cinéma des frères Coen, prend des airs de manifeste, résonnant comme un cri d’alarme. Il a remporté le Grand Prix au 71e Festival de Cannes.

«Guy», d’Alex Lutz (29 août)

Après «Le talent de mes amis» qui n’avait pas rencontré le succès escompté, l’humoriste, comédien et réalisateur, Alex Lutz, revient devant et derrière la caméra pour un deuxième long-métrage. Un retour réussi, grimé en vieux chanteur ringard de la variété française. Cette comédie émouvante et mélancolique s’attarde sur le parcours de Gauthier, jeune journaliste qui apprend qu’il serait le fils illégitime de Guy Jamet, un artiste ayant connu la gloire des années 1960 à 1990. Il décide donc de le suivre sur sa tournée pour comprendre celui qui lui aurait donné la vie.

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