Entre les concessionnaires français et la marque automobile américaine Chevrolet, le torchon brûle.
Selon une information révélée hier par Le Parisien, les premiers ont présenté devant le tribunal de grande instance une requête d’assignation de la seconde, l’accusant de «brutalité et déloyauté» et de «non-respect du préavis».
L’annonce, en décembre dernier par General Motors, le propriétaire de Chevrolet, du retrait de la marque aux 4x4 en Europe, les a fait bondir. Selon le syndicat professionnel des concessionnaires français, le CNPA, Chevrolet ne respecterait pas ses engagements contractuels, notamment le préavis de deux ans auquel elle doit s’astreindre dans l’Hexagone.
Au contraire, la marque pousserait les distributeurs à liquider leurs stocks le plus vite possible, en baissant progressivement le montant des indemnisations versées par véhicule vendu. Quelque 170 points de vente seraient concernés avec 500 emplois menacés de disparition.
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