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Jean-Michel Aulas cède la Cegid à des fonds anglo-saxons

Jean-Michel Aulas, par ailleurs président du club de football l’Olympique Lyonnais, avait fondé l’entreprise d’édition de logiciel en 1983, à Lyon[PHILIPPE DESMAZES / AFP]

L’éditeur de logiciel, valorisé à 580 millions et jusqu’alors détenu par Jean-Michel Aulas, son fondateur, et Groupama, va être vendu à des fonds anglo-saxons. 

L’offre émane du fonds américain Silver Lake, en association avec le fonds britannique AltaOne. Le prix proposé est de 62,25 euros par action, et de 44,25 euros par bon d’acquisition remboursable, une offre qui valorise donc la société qui compte parmi les leaders français de l’édition de logiciels à 580 millions d’euros. Dès lundi, le groupe français a donc annoncé la cession des participations des principaux actionnaires, Groupama (26,9% des parts de la société), et ICMI, la holding de Jean-Michel Aulas (10,7% des parts de la société). Jean-Michel Aulas a commenté la transaction, se disant «enchanté de pouvoir offrir à l’ensemble de nos actionnaires ce que je considère être (…) un prix extrêmement attractif».

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Accélérer l'internationalisation de la société

Cette cession s’inscrit dans la volonté de la société de devenir une référence à l’international, notamment depuis son implantation aux Etats-Unis et en Afrique. Selon le journal Les Echos, un plan de trois aurait déjà été mis en place avec Silver Lake pour accélérer l’internationalisation de la société. Un plan bâti avec la direction actuelle qui ne changera pas, Jean-Michel Aulas restant président du conseil et Patrick Betrand directeur de la société. 

Un géant français

L’industrie française de l’édition de logiciel perd donc l’un de ses géants. Une situation attendue, mais qui laisse tout de même des regrets puisque des investisseurs français auraient pu saisir l’occasion. En attendant, le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas assume une décision «pas facile à prendre», mais qui représente «l’aboutissement de plusieurs décennies d’efforts et ouvre un nouveau chapitre pour Cegid». Il a par ailleurs annoncé souhaiter réinvestir dans Cegid une partie significative de la somme tirée de la cession de ses parts.

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