L'année 2017 marquera-t-elle pour de bon la chute du diesel en France ? Moins de la moitié (47,9%) des voitures neuves livrées en janvier roulaient au gazole, un niveau plus vu depuis l'an 2000.
Ce passage sous la barre symbolique des 50% a lieu dans la foulée d'une année 2016 lors de laquelle 52,1% des acheteurs ont encore opté pour une voiture particulière au gazole. Il s'inscrit dans la continuité d'une érosion constatée depuis 2012, quand la part du diesel atteignait encore 73% et moins de 10 ans après le record absolu de ventes réalisé en 2008 avec plus de 77% des immatriculations.
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Cette contraction a lieu sur fond d'études quant à la nocivité des émissions polluantes liées au gazole, de scandale sur les moteurs diesel truqués chez Volkswagen et de resserrement des normes et des taxes après des années de favoritisme fiscal. Au-delà de la chute du diesel de son piédestal, qui reste à confirmer sur le long terme, janvier a été marqué par un bond de 10,6% des immatriculations neuves, à 153.000 unités.
Un niveau indédit pour l'électrique
Ce passage symbolique du diesel sous la barre des 50% des immatriculations est à prendre néanmoins avec des pincettes, les observateurs s'accordant à dire que les statistiques de janvier du CCFA sont toujours à prendre avec circonspection, puisqu'il s'agit en l'espèce d'un indicateur mensuel et non annuel. Mais d'autres indices laissent augurer d'un changement de comportement des particuliers. Ainsi, parallèlement à la glissade du diesel, les ventes de voitures électriques ont entamé l'année sur un niveau inédit de 1,46% du marché contre 1,08% pendant toute l'année 2016.