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COP26 : Les 4 enjeux majeurs de la conférence internationale

La COP26 doit permettre aux dirigeants du monde entier d'afficher leurs nouvelles ambitions pour la planète, face à la menace du changement climatique. Un rendez-vous aux multiples enjeux.

Adopter et amplifier les décisions de la Cop21 

A Glasgow, il n'est pas question de signer un nouveau traité, mais plutôt de renouveler l'accord de Paris, établi en 2015. En effet, certaines mesures techniques, énoncées lors de la COP21, doivent encore être améliorées, notamment en ce qui concerne les «contributions déterminées au niveau national», qui devaient être communiquées par chaque pays avant le 31 juillet de cette année.

Ces contributions doivent être revues à la hausse, afin de maintenir l'augmentation de la température mondiale en dessous des 2 °C. 

Respecter des promesses non tenues 

La COP26 doit régler un point politique, qui pèse depuis des années. En 2009, à Copenhague (Danemark), les pays développés s'étaient engagés à allouer chaque année 100 milliards de dollars pour financer la transition des Etats plus modestes. 

Néanmoins, cette promesse ne semble pas être tenue. En effet, selon les derniers chiffres de l'OCDE, le montant donné annuellement serait plutôt de l'ordre de 79 milliards de dollars. Certaines nations tricheraient même davantage. Selon Sandrine Maljean-Dubois, directrice de recherche au CNRS, au sein du Centre d'études et de recherches internationales et communautaires, des pays ont simplement réorienté leur aide traditionnelle, au lieu de débloquer de nouveaux fonds, comme c'était prévu. 

Un rendez-vous décisif 

Pour beaucoup de spécialistes, la COP26 est considérée comme le plus grand moment climatique depuis l'Accord de Paris. Signé par 196 pays, le traité visait à limiter le réchauffement climatique à moins de 2 °C, et de préférence à moins de 1,5 °C. 

Mais le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié en août dernier, a confirmé que sans une réduction drastique des émissions de carbone au cours de cette décennie, une hausse des températures supérieure à 1,5 °C sera inévitable et irréversible. Un avertissement à prendre au sérieux. 

La neutralité carbone

Le président britannique de la COP 26, Alok Sharma, a demandé aux pays riches, Etats membres du G7 et G20, de suivre des exemples comme le Bhoutan, qui a récemment atteint le niveau «net zéro» carbone. 

Responsable de 27% de la pollution mondiale, la Chine est particulièrement attendue. Dimanche dernier, l'agence officielle du gouvernement a publié un plan énonçant une série d'objectifs pour parvenir à la neutralité carbone en 2060, soit 10 ans plus tard que l'Europe. Une annonce qui devrait être commentée à Glasgow. 

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