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Essonne : un bureau de poste braqué, jusqu’à 150.000 euros volés

L’un des distributeurs était plein et contenait 77.000 euros. [ALAIN JOCARD / AFP]

Près de 150.000 euros ont été volés vendredi matin lors d’un braquage d’un bureau de poste d’Evry-Courcouronnes, en Essonne. Sur place, les deux malfaiteurs ont pris le temps d’effacer toutes les preuves.

Un braquage minutieux. Vendredi matin, des agresseurs ont dérobé jusqu’à 150.000 euros en espèce après avoir volé un bureau de poste d’Evry-Courcouronnes, en Essonne, a appris l’AFP samedi de source policière, confirmant une information du site Actu17.

Deux employés séquestrés

Les faits se sont déroulés vers 9H15 lorsque deux jeunes hommes munis d’armes de poing ont pénétré dans l’agence. Les agresseurs ont d’abord menacé les deux employés sur place puis une femme de ménage qui arrivait, selon cette même source. Lors du cambriolage, l’un des employés a été frappé au visage.

Sur place, les malfaiteurs se sont fait ouvrir l’accès à deux distributeurs de billets tout en prenant soin de neutraliser la caméra installée sur chacun d’entre eux. L’un des distributeurs était plein et contenait 77.000 euros. Concernant le second, le montant est en cours d’évaluation. Les deux jeunes hommes se sont aussi emparés de rouleaux de pièces de monnaie avant de recouvrir les distributeurs de poudre d’extincteur afin d’éliminer toutes les preuves.

Un casse bien pensé

Lors du cambriolage, les malfaiteurs semblaient avoir bien préparé leur casse. Ils ont confisqué les téléphones portables des deux employés séquestrés le temps du braquage. Puis, après avoir effacé les empreintes au gel hydroalcoolique, les malfaiteurs ont rendu les portables aux employés. Afin de supprimer toute trace de leur passage, les deux hommes ont pris le temps de voler les disques des enregistreurs de la vidéo-surveillance.

Les deux agresseurs ont ensuite pris la fuite sans que les employés ne puissent déterminer vers où ils partaient. Les salariés, qui ont entendu une conversation téléphonique, ont estimé qu'un troisième complice pouvait attendre dans un véhicule à l'extérieur. Les investigations ont été confiées au Service Interdépartemental de la Police Judiciaire et à la Brigade de Répression du Banditisme de Versailles.

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